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Expositions du 4 juin au 17 juillet au Carrefour culturel

Baie-Saint-Paul

Mar. 7 juin 2022 6 minutes

Expositions du 4 juin au 17 juillet au Carrefour culturel
Expositions du 4 juin au 17 juillet au Carrefour culturel

Le carrefour culturel est heureux de présenter entre ses murs trois nouvelles expositions. Jusqu’au 17 juillet, venez admirer les œuvres de Marco Pilotto, Monique Genest, ainsi que l’exposition du Centre d’archives régional sur le thème du train de Charlevoix.


DANS LA TÊTE D’UN RÊVEUR de Marco Pilotto

Pour sa deuxième exposition au Carrefour, l’artiste présente ici des œuvres très diversifiées, aussi bien par les formats que par les thématiques. Ces peintures ont toutefois un point commun : elles sont toutes le reflet d’émotions qu’il a vécu au cours de la dernière année.

Son travail ne se base jamais sur des photos, images ou modèles, seuls ses croquis le guident, ou encore son impulsion directe de peindre sur la toile blanche.

Sa passion pour le dessin l’habite depuis son plus jeune âge. Encouragé et stimulé par les ateliers de bricolage offerts par la ville de son enfance, il a cultivé cette attirance profonde et durable pour l’art. Tout au long de sa vie, les arts plastiques se sont avérés une excellente avenue de développement personnel, établissant un équilibre entre son engouement pour les sports de glisse sur neige, la planche à voile, la natation et le plein air.

Son invalidité a ensuite constitué un puissant déclencheur artistique, en ce sens qu’elle l’a amené à vouloir réaliser des œuvres plus accomplies, à délaisser le cahier de dessin pour les pinceaux et la toile. Le médium plus fluide de la peinture acrylique lui a permis d’affiner la souplesse et la spontanéité du geste créateur ainsi que d’explorer le monde des couleurs.

À vrai dire, il se qualifie davantage d’illustrateur que de peintre. Du reste, il demeure fortement influencé par la bande dessinée : Gotlib et Giraud-Mœbius (France), Robert Crumb et Rick Griffin (États-Unis), Reg Mombassa (Australie).

La présente exposition se veut avant tout une expression de la joie de vivre, du plaisir sans limites, de la liberté et des émotions qu’il ressent quand il peint.

Adorant raconter des histoires, il les transpose de sa tête de rêveur à ses peintures. Il y aborde notamment l’amour et la relation de couple homme-femme. Il s’intéresse aussi au mouvement du corps humain, à sa morphologie, et privilégie souvent des angles de vue et des perspectives non conventionnels, qui se rapprochent du style bédéiste.

On notera sans doute que les chiens sont fréquemment présents dans ses « récits picturaux ». De fait, cet animal l’a accompagné durant une grande partie de son existence d’adulte, car il est l’ami fidèle, celui qui accorde une affection sans condition. Quant aux paysages de fond, ils sont généralement inspirés par ceux qui l’entourent et qu’il interprète à sa façon. Une autre dimension du rêve éveillé !

Son message : Gardez le sourire, la vie est une merveilleuse aventure.


RENCONTRES CELLULAIRES de Monique Genest

Dans l’exposition Rencontres Cellulaires, l’artiste Granbyenne Monique Genest présente une vingtaine d’œuvres mariant peintures et sculptures où tête de cerf et corbeau se donnent la réplique. Sur un fond pictural aux couleurs de chair et de sang des cellules humaines et des silhouettes se découpent.

Le paysage organique des œuvres ainsi que la mise en scène des animaux comme protagonistes reflètent la complexité du monde rationnel.

Certains tableaux dévoilent un besoin d’isolement alors que d’autres accentuent la nécessité de se rassembler. Les masses violacées et les tracés noirs suscitent une impression de mystère. Les papiers marouflés se plissent sur la toile et créent des murs à traverser ou des chemins à emprunter. Les cercles qui se regroupent ou se divisent rappellent une cellule embryonnaire. Le blanc invite à la paix. Il suggère un dégagement qu’il enveloppe de silence. Il y a toi. Il y a moi. Et l’espace entre nous. Et si l’on écoutait? Le cervidé et l’oiseau, malgré leurs dissemblances, cherchent à communiquer. Le dialogue est-il possible?

Artiste multidisciplinaire et diplômée de l’Université Bishop’s, la démarche de Genest s’inscrit dans une pratique d’art contemporain et actuel frayant tantôt avec l’abstraction, tantôt avec le réalisme. Elle explore l’intériorité par le lyrisme et la poésie. Dans ses œuvres, les formes évoquent une réflexion sur l’identité, la permanence de soi, à travers le temps et l’espace… L’acrylique, les techniques et la sculpture se côtoient dans son univers créatif.

Monique Genest n’est pas une femme de mots. Là où elle s’aventure, elle ne peut en décrire le chemin. C’est une recherche personnelle basée sur le senti et l’intuition aux dimensions écologiques et humanistes. Quelques murmures émanent de ses tableaux. Ceux-ci demandent qu’on s’en approche pour y puiser ce qui s’y terre. L’expérience d’être est ce qui transcende de son travail. Un besoin criant de comprendre ce qui l’entoure et de le communiquer à sa façon.

Monique Genest vit à Sutton et travaille à Granby. Elle a à son actif plusieurs expositions solos et collectives. Elle a reçu plusieurs mentions d’honneur. Elle est affiliée à différentes associations professionnelles. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées.


TCHOU! TCHOU! LE TRAIN DE CHARLEVOIX
du Centre d’archives régional

Le Centre d’archives régional de Charlevoix présente Tchou! Tchou! Le train de Charlevoix, une exposition de documents d’archives portant sur l’histoire ferroviaire régionale. De la construction de la voie ferrée au début du 20e siècle jusqu’à la remise sur les rails du train actuel, les visiteurs seront plongés dans l’histoire à travers différentes thématiques dont le Tortillard, les gares de Charlevoix et les événements majeurs en lien avec la voie ferrée.

Natif de Montréal, l’homme d’affaires Rodolphe Forget (1861-1919) représente le comté de Charlevoix à la Chambre des communes de 1904 à 1917 sous la bannière conservatrice. Lors de sa première élection, il promet à la population de construire un chemin de fer pour relier La Malbaie à Québec. Plusieurs sceptiques raillent le projet et parlent d’un « chemin de fer dans la lune ». Il faut dire que l’entreprise apparaît colossale. On doit ériger une voie sur des quais en remblai tout le long des grèves du fleuve, percer des tunnels à même les montagnes et affronter les rigueurs de l’hiver en bordure de l’eau.

Homme de parole, Forget se met rapidement à la tâche. Les travaux de cet immense chantier débutent en 1909 pour se terminer dix ans plus tard. De nombreux travailleurs étrangers sont embauchés pour prendre part à l’ouvrage dans des conditions souvent difficiles. Les Petites Franciscaines de Marie organisent même une infirmerie à leur Maison-mère de Baie-Saint-Paul pour recevoir les malades et les blessés. Malheureusement, Forget ne sera pas là pour voir le train inaugural puisqu’il décède six mois avant la mise en circulation.

L’arrivée du chemin de fer qui relie Clermont à Québec en 1919 est sans conteste un des plus grands progrès qu’aura connu la région en permettant un développement si essentiel à Charlevoix.

Les expositions se poursuivent jusqu’au 17 juillet. Les expositions permanentes Espace Baie-Saint-Paul et Studio Trad sont également accessibles. Les heures d’ouverture du Carrefour culturel Paul-Médéric sont du mardi au dimanche de 10 h à 17 h ainsi que les lundis de juillet. Bienvenue à tous !
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