Angèle Kingué, auteure africaine par notre correspondant africain.
Dim. 2 décembre 2001 2 minutes
Nous présentons aujourd'hui la première collaboration de notre correspondant africain basé au Cameroun. Régulièrement nous vous présentons une personnalité du monde et Noubii Pascal Fulbert sera l'auteur de quelques uns de ces textes. Aujourd'hui, pour débuter l'année, nous parlons d'une auteure camerounaise qui vit aux États-Unis.
Qui est Angèle Kingué ?
Angèle Kingué est née à Nkongsamba en 1958.. Nkongsamba est une ville du littoral du Cameroun, située à 145 kilomètres de Douala et à 370 kilomètres de Yaoundé. C’est un des fiefs de la lutte pour l’indépendance à la fin des années 1950, une zone rebelle. C’est aussi un centre agricole et un point d’échange important entre la côte et les terres. C’est une ville où sont présentes les différentes composantes ethniques et tribales du Cameroun. Angèle Kingué perd sa mère alors qu’elle a deux ans. Elle en garde un lien fort avec son père, ses sœurs, ses oncles et tantes et sa grand-mère[2].
Elle effectue des études de littérature française et anglaise à l'université de Yaoundé, puis des études de linguistique appliquée à l’université de Bangor au nord du Pays de Galles), et à l’université d'État de Pennsylvanie aux États-Unis, où elle est titulaire d’un doctorat.
Elle vit en Pennsylvanie où elle enseigne le français à l'université Bucknell, anime également un cours sur la littérature francophone, et est directrice du programme de séjours linguistiques de son université[3] Mais elle est surtout connue pour ses œuvres littéraires, pour la jeunesse, et pour les adultes.
Ses œuvres :
Son roman Une voix dans la nuit, propose un récit initiatique et s’inspire des traditions camerounaises. Son autre récit pour la jeunesse, Nord-Sud ( Échos d'enfance) évoque l’atmosphère d’une famille africaine, les odeurs, les bruits, les rires et les peurs de l'enfance.
Le récit Pour que ton ombre murmure encore… ressuscite l’image du père, et les pérégrinations familiales, de Nkongsamba à Douala puis à Yaoundé. Passé et présent s´y entremêlent.
Dans Vénus de Khalakanti, deux héroïnes, Assumta, et Bella démontrent leur sens de la solidarité et des affaires, leur esprit de résilience et de créativité.
Angèle Kingué est l'une des personnalités du monde de l’intelligentsia africaine qui n'a pas oublié ses racines africaine ; la preuves les titres de ses ouvrages en sont des parfaites illustrations.
Nkongsamba sa ville natale porte une place de choix dans son cœur , n'attend plus que le retour concret de sa reconnaissance en retour.
Texte proposé par NOUBII FULBERT PASCAL
Qui est Angèle Kingué ?
Angèle Kingué est née à Nkongsamba en 1958.. Nkongsamba est une ville du littoral du Cameroun, située à 145 kilomètres de Douala et à 370 kilomètres de Yaoundé. C’est un des fiefs de la lutte pour l’indépendance à la fin des années 1950, une zone rebelle. C’est aussi un centre agricole et un point d’échange important entre la côte et les terres. C’est une ville où sont présentes les différentes composantes ethniques et tribales du Cameroun. Angèle Kingué perd sa mère alors qu’elle a deux ans. Elle en garde un lien fort avec son père, ses sœurs, ses oncles et tantes et sa grand-mère[2].
Elle effectue des études de littérature française et anglaise à l'université de Yaoundé, puis des études de linguistique appliquée à l’université de Bangor au nord du Pays de Galles), et à l’université d'État de Pennsylvanie aux États-Unis, où elle est titulaire d’un doctorat.
Elle vit en Pennsylvanie où elle enseigne le français à l'université Bucknell, anime également un cours sur la littérature francophone, et est directrice du programme de séjours linguistiques de son université[3] Mais elle est surtout connue pour ses œuvres littéraires, pour la jeunesse, et pour les adultes.
Ses œuvres :
Son roman Une voix dans la nuit, propose un récit initiatique et s’inspire des traditions camerounaises. Son autre récit pour la jeunesse, Nord-Sud ( Échos d'enfance) évoque l’atmosphère d’une famille africaine, les odeurs, les bruits, les rires et les peurs de l'enfance.
Le récit Pour que ton ombre murmure encore… ressuscite l’image du père, et les pérégrinations familiales, de Nkongsamba à Douala puis à Yaoundé. Passé et présent s´y entremêlent.
Dans Vénus de Khalakanti, deux héroïnes, Assumta, et Bella démontrent leur sens de la solidarité et des affaires, leur esprit de résilience et de créativité.
Angèle Kingué est l'une des personnalités du monde de l’intelligentsia africaine qui n'a pas oublié ses racines africaine ; la preuves les titres de ses ouvrages en sont des parfaites illustrations.
Nkongsamba sa ville natale porte une place de choix dans son cœur , n'attend plus que le retour concret de sa reconnaissance en retour.
Texte proposé par NOUBII FULBERT PASCAL