La Ville de La Malbaie a dévoilé lors d’une conférence de presse le projet d’oeuvre d’art public qui sera réalisé en direct à compter du 28 juillet sur le terrain face à l’Hôtel-Motel Le Castel de la Mer. Fruit d’un processus d’appel de dossiers, l’oeuvre retenue est celle proposée par le collectif d’artistes composé de Bénédite Séguin, Marc Douesnard et Jimmy Perron. Intitulée « Libertatis », l’oeuvre représente un personnage debout face au fleuve symbolise le recueillement, la liberté à retrouver et l’espoir en cette période de pandémie.
Le choix de l’oeuvre a été effectué en fonction de certains critères par un comité constitué d’un artiste ainsi que de représentants du milieu culturel, de la communauté et de la Ville. « Nous avons choisi cette oeuvre, car elle souligne la résilience des Malbéens et créera un point de convergence attractif pour les citoyens et les visiteurs au sein de la ville.» explique Michel Couturier, maire de La Malbaie.
En l’absence de toute manifestation publique durant la période estivale, la Ville souhaitait tout de même soutenir le milieu culturel local et offrir aux visiteurs du centre-ville une occasion unique d’observer la réalisation d’une oeuvre par des artistes professionnels de la région. Sylvain Gendreau, directeur général du Musée de Charlevoix, mentionne à ce sujet : « Compte tenu de la situation actuelle, parler d’art semble loin dans l’ordre des priorités. Pourtant, l’art est plus que jamais pertinent et d’actualité. Il a la capacité d’unir, de faire réfléchir et de réconforter en temps de crise. » La réalisation du monument sera également diffusée sur le profil Facebook de la Ville de La Malbaie afin de permettre au plus grand nombre d’y assister. Cette oeuvre d’art public, un legs culturel de la Ville à la collectivité, sera inaugurée à l’automne 2021.
Une oeuvre d’envergure
• Le comité de sélection était constitué de Jean-François Lettre, artiste; Yvan Dion, citoyen et membre du C.A. du Musée de Charlevoix; Myriam Gagnon, directrice générale de la Ville de La Malbaie; Sébastien Tremblay, directeur des loisirs et de la culture; Nathalie Boily, citoyenne et employée adjointe à la perception qui a un grand intérêt pour les oeuvres d’art; Michel Couturier, maire de La Malbaie et Sylvain Gendreau, directeur général du Musée de Charlevoix.
• L’oeuvre sera réalisée en direct du 28 juillet au 30 octobre 2020 sur le terrain face à l’Hôtel-Motel Le Castel de la Mer.
• Les artistes du collectif sont : Bénédite Séguin, joaillière et copropriétaire de la boutique Indigène art et culture à La Malbaie; Marc Douesnard, forgeron d’art et président du C.A. du Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ) et Jimmy Perron, artiste peintre originaire de L’Isle-aux-Coudres.
• L’oeuvre d’environ 4,5 mètres (15 pieds) de haut sera constituée de tiges d’acier recyclé, d’ornements végétaux en fer forgé et bronze coulé et d’un système d’éclairage autoénergétique solaire.
L’oeuvre intitulée « Libertatis » représente une personne debout dont la structure est constituée de tiges d’acier telle une prison humaine. Les ornements végétaux en fer forgé et bronze coulé qui s’y attachent expriment un processus de germination; la transformation de la branche à la feuille, pour enfin devenir une fleur s’évadant de ce corps. L’oeuvre évoque ce que nos corps et nos âmes ont vécu : confinés et limités dans ces cloisons de tiges d’acier. L’exécution de cette oeuvre en public deviendrait comme un grand rituel, une ode à la liberté d’action.
Orientée vers le fleuve, la sculpture d’environ 4,5 mètres (15 pieds) de haut semble scruter l’horizon. Cette posture symbolise le recueillement, la contemplation de la liberté à retrouver et l’espoir en cette période de pandémie. Ce regard vers le vaste monde se veut aussi un clin d’oeil à l’histoire de La Malbaie, au regroupement de gens d’ici et d’ailleurs qui ont bâti cette ville de villégiature. À travers sa structure métallique ajourée, tous pourront contempler l’horizon et les majestueux espaces de Charlevoix. Un système d’éclairage permettra aux visiteurs d’apprécier l’oeuvre le soir venu.
Installée au carrefour d’une rue et d’un boulevard, l’oeuvre évoque en fait la croisée des chemins; cette bifurcation soudaine que nous avons dû négocier lors de ce confinement avec l’espoir d’un retour éventuel à la normale. Ce monument invite à nous remettre en question quant à nos habitudes et nos modes de vie, à réfléchir à la manière dont nous traitons nos proches et notre planète et à réapprivoiser l’art de vivre ensemble.
Le choix de l’oeuvre a été effectué en fonction de certains critères par un comité constitué d’un artiste ainsi que de représentants du milieu culturel, de la communauté et de la Ville. « Nous avons choisi cette oeuvre, car elle souligne la résilience des Malbéens et créera un point de convergence attractif pour les citoyens et les visiteurs au sein de la ville.» explique Michel Couturier, maire de La Malbaie.
En l’absence de toute manifestation publique durant la période estivale, la Ville souhaitait tout de même soutenir le milieu culturel local et offrir aux visiteurs du centre-ville une occasion unique d’observer la réalisation d’une oeuvre par des artistes professionnels de la région. Sylvain Gendreau, directeur général du Musée de Charlevoix, mentionne à ce sujet : « Compte tenu de la situation actuelle, parler d’art semble loin dans l’ordre des priorités. Pourtant, l’art est plus que jamais pertinent et d’actualité. Il a la capacité d’unir, de faire réfléchir et de réconforter en temps de crise. » La réalisation du monument sera également diffusée sur le profil Facebook de la Ville de La Malbaie afin de permettre au plus grand nombre d’y assister. Cette oeuvre d’art public, un legs culturel de la Ville à la collectivité, sera inaugurée à l’automne 2021.
Une oeuvre d’envergure
• Le comité de sélection était constitué de Jean-François Lettre, artiste; Yvan Dion, citoyen et membre du C.A. du Musée de Charlevoix; Myriam Gagnon, directrice générale de la Ville de La Malbaie; Sébastien Tremblay, directeur des loisirs et de la culture; Nathalie Boily, citoyenne et employée adjointe à la perception qui a un grand intérêt pour les oeuvres d’art; Michel Couturier, maire de La Malbaie et Sylvain Gendreau, directeur général du Musée de Charlevoix.
• L’oeuvre sera réalisée en direct du 28 juillet au 30 octobre 2020 sur le terrain face à l’Hôtel-Motel Le Castel de la Mer.
• Les artistes du collectif sont : Bénédite Séguin, joaillière et copropriétaire de la boutique Indigène art et culture à La Malbaie; Marc Douesnard, forgeron d’art et président du C.A. du Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ) et Jimmy Perron, artiste peintre originaire de L’Isle-aux-Coudres.
• L’oeuvre d’environ 4,5 mètres (15 pieds) de haut sera constituée de tiges d’acier recyclé, d’ornements végétaux en fer forgé et bronze coulé et d’un système d’éclairage autoénergétique solaire.
L’oeuvre intitulée « Libertatis » représente une personne debout dont la structure est constituée de tiges d’acier telle une prison humaine. Les ornements végétaux en fer forgé et bronze coulé qui s’y attachent expriment un processus de germination; la transformation de la branche à la feuille, pour enfin devenir une fleur s’évadant de ce corps. L’oeuvre évoque ce que nos corps et nos âmes ont vécu : confinés et limités dans ces cloisons de tiges d’acier. L’exécution de cette oeuvre en public deviendrait comme un grand rituel, une ode à la liberté d’action.
Orientée vers le fleuve, la sculpture d’environ 4,5 mètres (15 pieds) de haut semble scruter l’horizon. Cette posture symbolise le recueillement, la contemplation de la liberté à retrouver et l’espoir en cette période de pandémie. Ce regard vers le vaste monde se veut aussi un clin d’oeil à l’histoire de La Malbaie, au regroupement de gens d’ici et d’ailleurs qui ont bâti cette ville de villégiature. À travers sa structure métallique ajourée, tous pourront contempler l’horizon et les majestueux espaces de Charlevoix. Un système d’éclairage permettra aux visiteurs d’apprécier l’oeuvre le soir venu.
Installée au carrefour d’une rue et d’un boulevard, l’oeuvre évoque en fait la croisée des chemins; cette bifurcation soudaine que nous avons dû négocier lors de ce confinement avec l’espoir d’un retour éventuel à la normale. Ce monument invite à nous remettre en question quant à nos habitudes et nos modes de vie, à réfléchir à la manière dont nous traitons nos proches et notre planète et à réapprivoiser l’art de vivre ensemble.