Chroniques, Les Charlevoisiens au Saguenay
Les Charlevoisiens au Saguenay | Les Gauthier | 14/24
Jeu. 11 avril 2024 2 minutes
Par Sylvain Dufour


Aucun des descendants directs des premiers Éboulois Louis Gontier et Geneviève Gagné n’a investi dans la Société des Pinières du Saguenay. Cependant, voici quelques exemples de familles Gauthier parties au Saguenay, descendants des deux fils de Louis et Geneviève, Jean et Joseph, qui ont transmis le nom.
François Gauthier des Éboulements, arrière-petit-fils de Jean, est cofondateur, vers 1840, de la paroisse Sacré-Cœur de Rivière-Sainte-Marguerite, avec Louis Gravel de Château-Richer. François cultive, pêche et chasse pour subvenir aux besoins de sa famille. Tous ses enfants restent aux alentours de Sacré-Cœur. À Bagotville en août 1850, son frère Louis fait partie d’une assemblée qui approuve l’achat d’un terrain pour la future église Saint-Alphonse. Et dans les années 1860, Barnabé Gauthier, cousin de François et Louis, s’exile aux Escoumins d’où son fils François, natif de Saint-Irénée, migrera au Saguenay.
Un autre descendant de Jean Gontier, Ferdinand Gauthier, vient au monde à La Malbaie de parents venus des Éboulements. Au début des années 1860, il rejoint son cousin Damase qui est à Grande-Baie depuis plus de 15 ans. Ferdinand se marie à Chicoutimi en 1865 avec Sarah Boudreault de La Malbaie. Le couple se fixe dans le rang Saint-Charles-Borromée, à La Décharge, à mi-chemin entre Jonquière et Alma.
Peu après son mariage avec Josephte Tremblay en avril 1844, Christophe Gauthier quitte les Éboulements pour Chicoutimi, avec son épouse, son père Liguori (55 ans) et sa mère Marie Tremblay (58 ans). Christophe et Josephte ont tous leurs enfants à Chicoutimi puis s’établissent à Jonquière où leur famille jouera un rôle important dans le développement local. Liguori et Marie demeurent à Chicoutimi. Cette dernière, une fois veuve, ira vivre avec Christophe à Jonquière.
Descendants de Joseph Gontier, les frères Julien et André Gauthier de la paroisse des Éboulements migrent à La Baie au début des années 1840 avec leurs familles respectives. Julien se fixe éventuellement à Laterrière et André reste à La Baie où il meurt en 1846. Trois des filles de Julien prennent mari dans Charlevoix et y retournent. Les six autres enfants essaiment dans la région, jusqu’à Normandin (Lac Saint-Jean) dans le cas du benjamin de la famille, prénommé Julien comme son père.