Gens de chez-nous | La Pinsonnière
La Malbaie, Charlevoix, Cap-à-l'Aigle
Mar. 11 juin 2024 3 minutes
Par André Magny
Condos à louer et à vendre à La Pinsonnière
Tel un phénix qui renaît de ses cendres, La Pinsonnière s’apprête à revivre après dix ans de fermeture et une pandémie. Un renouveau dû au travail acharné d’un trio d’hommes d’affaires vendu à la région de Charlevoix.
Henri Tanguay, contracteur à Lévis chez Construction Couture et Tanguay, Daniel Tremblay, propriétaire d’une vingtaine de restaurants au Québec dont Mikes et Bâton Rouge, et Jean Grégoire, issu notamment du monde de l’immobilier avec notamment Les caches de la Grande Pointe à la Petite-Rivière-Saint-François, sont au cœur de la transformation de ce qui fut la première institution hôtelière québécoise à appartenir à la célèbre association Relais et Châteaux. Et les trois mousquetaires ont au moins un point en commun : un pied à terre dans Charlevoix ! Pour Jean Grégoire, ce sont même les deux pieds qui sont en train de se planter à La Malbaie, puisqu’il emménage tout en haut de La Pinsonnière !
Lorsque rencontré par un splendide après-midi du début juin, Jean Grégoire s’affairait autour de son terrain afin que tout soit près pour la première réception que la nouvelle Pinsonnière accueillera : un mariage !
Attablé dans un charmant petit salon près de l’entrée principale, l’ancien imprimeur beauceron explique que les premières transformations du bâtiment actuel ont tout d’abord consisté en la création de 21 unités de condos locatifs à court terme (deux nuits et plus), qui sera géré par l’entreprise Signé Rochefort. « C’est en débutant la rénovation de La Pinsonnière, que nous avons vu le potentiel de faire un projet immobilier. Toutes les unités actuelles de l’Auberge n’étaient pas toutes adaptées pour la vente », explique M. Grégoire.
La prochaine phase, qui sera terminée à l’été de 2025, permettra, elle, la vente de 16 condos, que les propriétaires pourront louer par la suite s’ils le désirent. Le tiers de ces unités est déjà vendu « même si nous n’avons pas mis encore beaucoup d’emphase », confie le nouveau résident de La Malbaie. Une dernière phase de 18 ou 24 condos pourraient aussi voir le jour.
Le cachet de la Pinsonnière d’antan
À l’entrée, ce qui frappe, ce sont les souvenirs précieusement gardés de ce que fut la réputée auberge : menus, vaisselle et même l’habit d’un ancien chef ! Pour M. Grégoire et ses acolytes, il n’était absolument pas question d’oublier l’histoire de ce bâtiment tellement significatif pour le secteur de Cap-à-l’Aigle.
Et du côté sud du bâtiment, peu importe où on se trouve, cette vue absolument imprenable sur le Saint-Laurent. « Tout est axé sur la vue. Quand on a défoncé des murs, c’était la vue qui était importante », martèle chaleureusement M. Grégoire. Tout comme le cachet. Par exemple, les corniches tellement typiques sont demeurées et seront intégrées dans les autres phases. Pourquoi ? Car c’est un style « connu et reconnu la Pinsonnière », l’affirme sincèrement Jean Grégoire.
Une cinquantaine de travailleurs ont contribué à la restauration des lieux. C’est un projet de 7 millions de dollars confirme le propriétaire. On est évidemment dans le haut de gamme. Ce sont principalement des condos ayant la taille de très grands 5½ avec quelques 4½. Les prix oscillent entre 500 et 650 000 $
Dans les couloirs menant aux différents condos, on retrouve sur les murs des cadres rappelant les Relais et Châteaux. Quant aux condos, les qualificatifs sont multiples : de magnifique à exceptionnel en passant par chaleureux ou invitant et tous de très bon goût. Chacun est entièrement meublé, avec notamment certains meubles qu’il y avait à l’époque de l’auberge La Pinsonnière, du temps de la famille Authier, les anciens proprios. Chaque condo a évidemment un foyer. Dans le bâtiment contenant la vingtaine de condos locatifs, une piscine est également disponible ainsi qu’une salle de réception qui peut être louée. Une suite exécutive, propice à des réunions stratégiques d’entreprise, genre Lac-à-l’épaule, peut également être louée.
Soucieux que la communauté charlevoisienne vienne voir ce qui est advenu de sa Pinsonnière, Jean Grégoire lance une invitation formelle : une visite des lieux se tiendra les 14 et 15 juin, de 13 h à 17 h avec même un petit verre de bienvenue !
Et comme disait le grand Félix Leclerc dans L’Encan : « Laissons pas aller ça nous autres ! »