Gilles Gagnon,vers les sommets
Lun. 13 janvier 2020 4 minutes
Gilles Gagnon a déménagé souvent dans sa jeunesse puisque son père était banquier, il se définit cependant comme originaire de Lévis sur la rive sud de Québec. Il fréquente le cégep de sa ville et l'Université Laval. La philosophie l'attire suffisamment pour qu'il fasse un BAC et une Maîtrise. Sachant qu'il faut peut-être des cartes supplémentaires dans son jeu il complète avec une Maîtrise en éthique de l'environnement et en aménagement du territoire. Déjà à 20 ans il est en couple avec celle qui est encore sa conjointe Marylaine Thibault, à l'emploi de la MRC de Charlevoix. Pendant ses études, il fait des stages à Paris pour la philosophie et à Lausanne en Suisse en aménagement du territoire. Amateur d'escalade et de montagnes la Suisse est un paradis pour lui. Il participe aussi à un projet où avec 2 autres Québécois et 3 Américains, ils font des stages de 3 mois en Gaspésie et 3 mois à New York. Tout un contraste.
Charlevoix a toujours été son terrain de jeu prédilection, il venait toute les fins de semaine pour s'attaquer aux parois des Grands Jardins et des Palissades. Lorsqu'un emploi est disponible comme aménagiste à la MRC de Charlevoix-Est, avec sa famille ils choissisent Charlevoix, une décision qui ne s'est pas démentie. Il reste 4 ans à Clermont. Il prend les mesures pour devenir membre de l'ordre professionnel des urbanistes ce qui lui permet d'aller remplir cette fonction à la MRC de Charlevoix pour un autre 4 ans. Il va sans dire que Gilles a une excellente connaissance de toutes les municipalités de Charlevoix, les TNO de Sagard et de Lac Pikauba y inclus. La famille s'agrandit avec 3 beaux enfants (Antoine, Simone et Clémence). La municipalité de Saint-Urbain et ses élus savent qu'ils auront bientôt besoin d'une nouvelle direction générale, la compétence de Gilles Gagnon est remarquée et remarquable. Des fréquentations débutent, Gilles demande une période de transition car le rôle de DG est différent de celui d'urbaniste sur certains points. Josée Desmeules alors directrice à Saint-Urbain quitte pour des raisons personnelles, elle accepte de faire une bonne transition d'un an avec Gilles qui sera très bien préparé à son nouveau rôle.
Il débute comme directeur général en 2013 avec un dossier très important qui est celui du Parc Industriel. Ce nouvel atout pour Saint-Urbain, malgré quelques contestations au départ, se développe très bien. On y retrouve de 150 à 200 emplois sans oublier la mine Systec qui emploie aussi plusieurs dizaines de personnes. Un plan stratégique a été réalisé et Saint-Urbain et il est prévu d'être facilitateur pour les entreprises. Avec le Centre de l'Émeu, les Viandes biologiques Charlevoix, la Ferme Basque, la boucherie charchuterie Lin Tremblay, la Traversée de Charlevoix et autres, la municipalité se pose en champion du développement entrepreneurial. Avec 1450 habitants, Saint-Urbain fait preuve d'un dynamisme remarquable. Un développement domiciliaire est même prévu dans le rang Saint-Jérôme (Pis sec). Le sentiment d'appartenance des Urbannois s'étend à tout l'arrière pays au delà du territoire de la municipalité. Gilles Gagnon tire fierté de tout cela. Quand il regarde le village qui se porte bien, il est heureux. Le maire Claudette Simard et son conseil travaillent fort et les citoyens sont intéressés. 20 à 25 citoyens assistent aux réunions du conseil sans aucune envolée de marteau. La municipalité est sur les rails avec une école à 110 élèves qui maintient ses effectifs. Une trentaine de personnes à temps plein ou partiel travaillent pour la municipalités.
[caption id="attachment_67363" align="alignnone" width="1024"] Bureaux de la municipalité[/caption]
Il n'est pas inquiet du départ annoncé de Claudette Simard qui souhaite se retirer après plusieurs années de vie politique. Le conseil fait très bien son travail et de belles valeurs sont intégrés. Le gros dossier sur la table actuellement est l'agrandissement du parc industriel.
Gilles Gagnon a aussi une vie en dehors de son travail. C'est un grand amateur de plein air et sa famille aussi. Il a gravit des sommets partout dans le monde à commencer avec les 5 sommets de Charlevoix avec son fils.
Voici les sommets qu 'il a gravi:
Point Lenana, 3e sommet du mont Kenya, 4985m. (Kenya, Afrique de l’Est);
Mont Illiniza Sur, 5248 m., Cotopaxi, 5897 m. (l’un des plus haut volcan en activité au monde)
Chimborazo, 6263 m. (Équateur, Amérique du Sud);
Mont Aconcagua, 6962 m. (le plus haut sommet en dehors de la chaîne himalayenne), expédition d’une durée d’un mois (Argentine, Amérique du Sud).
Il a aussi fait plusieurs randonnées alpines dans les Alpes.
Gilles a été membre du conseil d'administration de la Réserve mondiale de Charlevoix pendant 10 ans dont un an comme président.
Il a quelques réalisations en devenir comme une piste de vélo de montagne en lien avec l'événement GRINDURO et un parcours muséal sur le passé minier de Saint-Urbain. La question d'internet haute vitesse demeure critique et Claude Simard en est le porte-étandard pour le Charlevoix rural.
Gilles Gagnon ne chôme, il vise toujours les sommets avec réalisme et persévérance. C'est aussi une personne très sympathique, authentique et chaleureux. À 44 ans il a encore beaucoup d'autres montagnes à escalader au plus grand bonheur de Saint-Urbain et de tout Charlevoix.
Charlevoix a toujours été son terrain de jeu prédilection, il venait toute les fins de semaine pour s'attaquer aux parois des Grands Jardins et des Palissades. Lorsqu'un emploi est disponible comme aménagiste à la MRC de Charlevoix-Est, avec sa famille ils choissisent Charlevoix, une décision qui ne s'est pas démentie. Il reste 4 ans à Clermont. Il prend les mesures pour devenir membre de l'ordre professionnel des urbanistes ce qui lui permet d'aller remplir cette fonction à la MRC de Charlevoix pour un autre 4 ans. Il va sans dire que Gilles a une excellente connaissance de toutes les municipalités de Charlevoix, les TNO de Sagard et de Lac Pikauba y inclus. La famille s'agrandit avec 3 beaux enfants (Antoine, Simone et Clémence). La municipalité de Saint-Urbain et ses élus savent qu'ils auront bientôt besoin d'une nouvelle direction générale, la compétence de Gilles Gagnon est remarquée et remarquable. Des fréquentations débutent, Gilles demande une période de transition car le rôle de DG est différent de celui d'urbaniste sur certains points. Josée Desmeules alors directrice à Saint-Urbain quitte pour des raisons personnelles, elle accepte de faire une bonne transition d'un an avec Gilles qui sera très bien préparé à son nouveau rôle.
Il débute comme directeur général en 2013 avec un dossier très important qui est celui du Parc Industriel. Ce nouvel atout pour Saint-Urbain, malgré quelques contestations au départ, se développe très bien. On y retrouve de 150 à 200 emplois sans oublier la mine Systec qui emploie aussi plusieurs dizaines de personnes. Un plan stratégique a été réalisé et Saint-Urbain et il est prévu d'être facilitateur pour les entreprises. Avec le Centre de l'Émeu, les Viandes biologiques Charlevoix, la Ferme Basque, la boucherie charchuterie Lin Tremblay, la Traversée de Charlevoix et autres, la municipalité se pose en champion du développement entrepreneurial. Avec 1450 habitants, Saint-Urbain fait preuve d'un dynamisme remarquable. Un développement domiciliaire est même prévu dans le rang Saint-Jérôme (Pis sec). Le sentiment d'appartenance des Urbannois s'étend à tout l'arrière pays au delà du territoire de la municipalité. Gilles Gagnon tire fierté de tout cela. Quand il regarde le village qui se porte bien, il est heureux. Le maire Claudette Simard et son conseil travaillent fort et les citoyens sont intéressés. 20 à 25 citoyens assistent aux réunions du conseil sans aucune envolée de marteau. La municipalité est sur les rails avec une école à 110 élèves qui maintient ses effectifs. Une trentaine de personnes à temps plein ou partiel travaillent pour la municipalités.
[caption id="attachment_67363" align="alignnone" width="1024"] Bureaux de la municipalité[/caption]
Il n'est pas inquiet du départ annoncé de Claudette Simard qui souhaite se retirer après plusieurs années de vie politique. Le conseil fait très bien son travail et de belles valeurs sont intégrés. Le gros dossier sur la table actuellement est l'agrandissement du parc industriel.
Gilles Gagnon a aussi une vie en dehors de son travail. C'est un grand amateur de plein air et sa famille aussi. Il a gravit des sommets partout dans le monde à commencer avec les 5 sommets de Charlevoix avec son fils.
Voici les sommets qu 'il a gravi:
Point Lenana, 3e sommet du mont Kenya, 4985m. (Kenya, Afrique de l’Est);
Mont Illiniza Sur, 5248 m., Cotopaxi, 5897 m. (l’un des plus haut volcan en activité au monde)
Chimborazo, 6263 m. (Équateur, Amérique du Sud);
Mont Aconcagua, 6962 m. (le plus haut sommet en dehors de la chaîne himalayenne), expédition d’une durée d’un mois (Argentine, Amérique du Sud).
Il a aussi fait plusieurs randonnées alpines dans les Alpes.
Gilles a été membre du conseil d'administration de la Réserve mondiale de Charlevoix pendant 10 ans dont un an comme président.
Il a quelques réalisations en devenir comme une piste de vélo de montagne en lien avec l'événement GRINDURO et un parcours muséal sur le passé minier de Saint-Urbain. La question d'internet haute vitesse demeure critique et Claude Simard en est le porte-étandard pour le Charlevoix rural.
Gilles Gagnon ne chôme, il vise toujours les sommets avec réalisme et persévérance. C'est aussi une personne très sympathique, authentique et chaleureux. À 44 ans il a encore beaucoup d'autres montagnes à escalader au plus grand bonheur de Saint-Urbain et de tout Charlevoix.