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Harold Savard, PDG d'une multinationale

Ven. 21 février 2020 3 minutes

Harold Savard, PDG d'une multinationale
Harold Savard, PDG d'une multinationale
Fils de Jules Savard (RIP) et Clothilde Harvey, 86 ans, Harold Savard voit le jour à La Malbaie en 1962. Son père travaillait pour Donohue comme directeur des relations industrielles pour le secteur forêt. Denise, Francine et Patrice complètent le noyau familial.

L'enfance et l'adolescence d'Harold se déroulent sous le signe du hockey organisé. À l'époque où chaque village a son équipe, la compétition est forte. La rivalité Clermont-La Malbaie est particulièrement féroce. Il est aussi membre des Louveteaux et des scouts. Il s'adonne à la pêche et à la chasse comme tout bon Clermontois qui se respecte. Il pratique d'ailleurs encore ces activités de plein air. Il a beaucoup d'amis à cette étape de sa vie et il profite de l'espèce d'invulnérabilité que procure la jeunesse pour prendre du bon temps.

Études en engénierie

Il débute ses études supérieures en technique de génie civil au Cégep de Chicoutimi. Il se déplace vers Québec et enfin vers Montréal où il fait un BAC en génie mécanique à l'École de technologie supérieure (ÉTS). Dès la fin de ses études, il est embauché par la multinationale IBM à Bromont au début des années 90. Au début, on lui offre un emploi temporaire d'un an, ensuite viennent un contrat de 3 ans puis la permanence. La production sur laquelle il travaille consiste en des composantes d'ordinateur avec le procédé de ''chip burning'' ce qui empêche les ordinateurs de planter trop souvent. Après 5 ans chez IBM, il commence à trouver difficile de voyager tous les jours de Boucherville, où il habite, jusqu'à l'usine de IBM en Estrie ce qui signifiait 2 heures de déplacement quotidien.

Début d'une grande aventure

Il teste le marché et sa valeur auprès d'une entreprise de Sainte-Julie, Novatech qui fabrique des composants de portes et fenêtres en acier et en verre. Il obtient l'emploi. Pendant 3 mois, il regrette un peu d'avoir laissé un emploi sûr et prometteur chez IBM pour une moyenne entreprise pas encore très connue. Ses interrogations ne font pas long feu. Un an plus tard, il est directeur d'usine spécialisée dans les fenêtres à Sainte-Julie, sur la rive sud de Montréal. En 2000, il est nommé Vice-président Opérations et productions. L'entreprise commence une série d'acquisitions en 2008, il obtient la vice-présidence exécutive et le bureau du président. Le fondateur Raymond Ouellet songe à se retirer tranquillement et planifie sa relève. En 2011 Harold devient actionnaire et PDG de Novatech. À partir de l'arrivée de notre personnalité, le chiffre d'affaires est passé de 20 millions environ à 250 millions. L'entreprise compte 1000 employés, 12 usines au Canada, 3 aux États-Unis et une en France et elle est toujours en expansion.

A la tête d'une multinationale

Le développement de marché est au coeur du modèle d'affaires de Novatech. Harold voyage beaucoup pour visiter les usines du groupe. Les contrats sont de plus en plus gros. À titre d'exemple, Novatech est responsable de la fenestration de la tour des Canadiens au centre-ville de Montréal. Dans son domaine, Novatech possède 65% des parts de marché. L'entreprise jouit d'une forte notoriété. Harold explique ce succès par la force de son équipe. Leur attention à l'attraction des talents leur permet d'être parmi les meilleurs. À travers tout ça, notre Clermontois est devenu bilingue avec peut-être un petit accent de la rue Maisonneuve.

Pour l'entreprise, il y a cependant un peu d'adversité, les années Trump ne sont pas faciles. Le Buy American Act impacte les entreprises canadiennes étant donné que Novatech est un gros acheteur d'acier. Harold est fier de son entreprise, il la définit comme une belle compagnie avec une belle croissance, de belles valeurs et des employés engagés. Un vrai PDG qui a peut-être dans son ADN la fierté que les gens avaient de la compagnie Donohue. On peut dire qu'il a poussé dans un terreau fertile. Harold avoue travailler beaucoup. Marié, sans enfant, il se rend toutes les fins de semaine d'hiver a Bromont pour faire du ski. Il voyage aussi par plaisir un peu partout en Europe et en Amérique. Il conclut en disant qu'en matière de travail, il est déséquilibré, mais que c'est un déséquilibre contrôlé ce qui lui confère une belle vie personnelle.

Visitez le site de l'entreprise:

https://www.groupenovatech.com/fr_canada_quebec/

groupenova

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