Le Maire Fortin un homme du peuple, proche de sa communauté.
Dim. 2 décembre 2001 5 minutes
Il n'a jamais pensé être maire mais a toujours été intéressé par la politique. Né à Baie-Saint-Paul dans le rang Lamarre, marre aux canards. Famille de 6. Un père cultivateur, mère centre hospitalier. Très tôt le jeune Jean suit son père partout et devient rapidement intéressé par tout ce qui touche l'agriculture. Presque tous ses étés, en tant qu'étudiant il travaillera avec son père notement en production laitière et maraichère. En même temps la politique, l'actualité, l'histoire et la philosophie seront au cœur de ses intérêts. Faute de polyvalente ici, il ira au Séminaire de Saint-Augustin pour complété son secondaire 5 et ses études collégiales.
À l'époque il veut devenir journaliste. Pour faire du journaliste il complétera un BAC en sciences politiques mais en cours de route, un doute sur ses capacités pour réaliser son plan émerge… l'incertitude le gagne et il doit trouver où il ira et ce qu'il fera de son avenir. Pendant ce temps, ses fin de semaines il les passe dans Charlevoix où il est impliqué dans plusieurs organismes. Rapidement, il obtiendra un emploi au Conseil économique et social de Charlevoix à La Malbaie. La Comission scolaire lui fera aussi une place ce qui fera qu'il ré-emenagera dans sa région natale. Il a aussi été membre de l'UPA en tant que secrétaire pendant 7 ans. En 1986, il rachetera la maison de ses parents ainsi que la terre. Il fera donc une place pour son amour de l'agriculture en faisant quelques productions par-ci par-là. D'ailleurs, aujourd'hui c'est son fils qui cultive la terre en tant que maraicher, travail auquel le père aide le fils.
Pour avoir rencontré quelques maires et pour les avoir fait ressasser toute leur vie, je m'appercois qu'ils ont tous au moins une chose en commun; l'implication sociale. Et bien, le maire Fortin n'est pas à part; centre communautaire pro-santé, l'association ALTI pour l'intégration des personnes handicapées intellectuelles, le centre hospitalier etc. Il a toujours été attiré par le développement surtout local.
Pendant qu'il regarde à faire une maitrise en dévelloppement commercial le président de l'UPA, qui se présente à la mairie, lui demande de se présenter comme conceillé municipal, ce qu'il refuse. Mais le candidat à la mairie ne lâches pas le morceau et le tallone. Il se prononce donc en faveur de la requête et comiquement M. Fortin gagnera sa condidature pendant le que le candidat perd ses élections. Depuis 1989, il est embarqué à fond, notement en urbanisme corde qui n'est pas apprécié de plusieurs à l'époque. Mais il a aussi demandé d'être dans des projets intermunicipaux. Dans le temps il y avait trois municipalités. Le maire de l'époque avait des visions gestionnaires et n'allait pas vraiment dans les activités sociales ce qui mettait M. Fortin à l'avant plan dans la communauté ce qui lui donnait carte blanche pour rencontrer les citoyens. C'est à cette époque que lui et quelques autres ont le projet de fusioner les trois municipalités de BSP. En même temps, un travail temps partiel au centre hospitalier lui permet de rencontrer des personnes sur le plancher, les gens du peuple. Ce qui fait qu'en 1993, le temps d'élire quelqu'un est là et ces citoyens que le futur maire (je veux pas vous gâcher le punch là…) le pousse à se présenter. Mais M. Fortin ne croit pas avoir la personnalité pour devenir maire. Mais il se présentera et gagnera facilement ses élections avec le projet de fusion. En 1996, il y aura une élection de la nouvelle ville donc il se présentera comme conseiller. Avec la mairesse du village il gagnera encore une fois ses élections et c'est vraiment en 1999 qu'il décide de faire le grand saut et vous connaissez la suite. Son approche est simple, c'est un gouvernement de proximité, en d'autres mots; près de gens. De par ses parents et grands-parents il aime le monde et c'est donc naturellement qu'il est homme du peuple. Une autre vision de son gouvernement est l'adhésion du peuple: «C'est bien beau d'avoir des projets mais si le peuple ne suit pas, j'irai nul part. Il faut arrimer la vison avec l'accord du citoyen.»
Quelle est votre vision de votre ville? « Je le dit souvent, nous sommes des créateurs de climats, il faut créer un climat dans le ville pour que les gens, quels qu'ils soient, puisse avoir le goût d'y vivre, d'élevé une famille, d'y travailler, d'y avoir des loisirs. Il faut aussi être attractifs. Les villes et villages de l'avenir vont se distinguer par la beauté, comment on fais pour créer de beaux espaces, créer un wow et le mettre en valeur. Nous avons la chance de vivre dans un joyau et nous sommes au cœur de ça. J'aime aussi le dynamisme de notre MRC. Il y a plein de projets et pas seulement de la culture, aussi en environnement, agriculture, au niveau manufacturier et social. Et au travers de ça il y a beaucoup de jeunes entrepreneurs. Les gens ici sont fiers. Et aussi, il faut le souligner, nos agents de développement font un excellent travail. Le patrimoine bâti aussi. Je suis chanceux d'être maire de Baie-Saint-Paul. D'ailleurs, je suis un gars de l'Est et j'aime Malbaie mais je dois dire que l'Ouest est très diversifié. Nous devons saisir les opportunités.
Arts, musique cinéma, littérature aussi mais moins à l'époque. D'ailleurs il se rappelle de tous les festivals auxquels son frère et lui ont participé. Événements qu'il se rappelle avec nostalgie.
À l'époque il veut devenir journaliste. Pour faire du journaliste il complétera un BAC en sciences politiques mais en cours de route, un doute sur ses capacités pour réaliser son plan émerge… l'incertitude le gagne et il doit trouver où il ira et ce qu'il fera de son avenir. Pendant ce temps, ses fin de semaines il les passe dans Charlevoix où il est impliqué dans plusieurs organismes. Rapidement, il obtiendra un emploi au Conseil économique et social de Charlevoix à La Malbaie. La Comission scolaire lui fera aussi une place ce qui fera qu'il ré-emenagera dans sa région natale. Il a aussi été membre de l'UPA en tant que secrétaire pendant 7 ans. En 1986, il rachetera la maison de ses parents ainsi que la terre. Il fera donc une place pour son amour de l'agriculture en faisant quelques productions par-ci par-là. D'ailleurs, aujourd'hui c'est son fils qui cultive la terre en tant que maraicher, travail auquel le père aide le fils.
Pour avoir rencontré quelques maires et pour les avoir fait ressasser toute leur vie, je m'appercois qu'ils ont tous au moins une chose en commun; l'implication sociale. Et bien, le maire Fortin n'est pas à part; centre communautaire pro-santé, l'association ALTI pour l'intégration des personnes handicapées intellectuelles, le centre hospitalier etc. Il a toujours été attiré par le développement surtout local.
Pendant qu'il regarde à faire une maitrise en dévelloppement commercial le président de l'UPA, qui se présente à la mairie, lui demande de se présenter comme conceillé municipal, ce qu'il refuse. Mais le candidat à la mairie ne lâches pas le morceau et le tallone. Il se prononce donc en faveur de la requête et comiquement M. Fortin gagnera sa condidature pendant le que le candidat perd ses élections. Depuis 1989, il est embarqué à fond, notement en urbanisme corde qui n'est pas apprécié de plusieurs à l'époque. Mais il a aussi demandé d'être dans des projets intermunicipaux. Dans le temps il y avait trois municipalités. Le maire de l'époque avait des visions gestionnaires et n'allait pas vraiment dans les activités sociales ce qui mettait M. Fortin à l'avant plan dans la communauté ce qui lui donnait carte blanche pour rencontrer les citoyens. C'est à cette époque que lui et quelques autres ont le projet de fusioner les trois municipalités de BSP. En même temps, un travail temps partiel au centre hospitalier lui permet de rencontrer des personnes sur le plancher, les gens du peuple. Ce qui fait qu'en 1993, le temps d'élire quelqu'un est là et ces citoyens que le futur maire (je veux pas vous gâcher le punch là…) le pousse à se présenter. Mais M. Fortin ne croit pas avoir la personnalité pour devenir maire. Mais il se présentera et gagnera facilement ses élections avec le projet de fusion. En 1996, il y aura une élection de la nouvelle ville donc il se présentera comme conseiller. Avec la mairesse du village il gagnera encore une fois ses élections et c'est vraiment en 1999 qu'il décide de faire le grand saut et vous connaissez la suite. Son approche est simple, c'est un gouvernement de proximité, en d'autres mots; près de gens. De par ses parents et grands-parents il aime le monde et c'est donc naturellement qu'il est homme du peuple. Une autre vision de son gouvernement est l'adhésion du peuple: «C'est bien beau d'avoir des projets mais si le peuple ne suit pas, j'irai nul part. Il faut arrimer la vison avec l'accord du citoyen.»
Quelle est votre vision de votre ville? « Je le dit souvent, nous sommes des créateurs de climats, il faut créer un climat dans le ville pour que les gens, quels qu'ils soient, puisse avoir le goût d'y vivre, d'élevé une famille, d'y travailler, d'y avoir des loisirs. Il faut aussi être attractifs. Les villes et villages de l'avenir vont se distinguer par la beauté, comment on fais pour créer de beaux espaces, créer un wow et le mettre en valeur. Nous avons la chance de vivre dans un joyau et nous sommes au cœur de ça. J'aime aussi le dynamisme de notre MRC. Il y a plein de projets et pas seulement de la culture, aussi en environnement, agriculture, au niveau manufacturier et social. Et au travers de ça il y a beaucoup de jeunes entrepreneurs. Les gens ici sont fiers. Et aussi, il faut le souligner, nos agents de développement font un excellent travail. Le patrimoine bâti aussi. Je suis chanceux d'être maire de Baie-Saint-Paul. D'ailleurs, je suis un gars de l'Est et j'aime Malbaie mais je dois dire que l'Ouest est très diversifié. Nous devons saisir les opportunités.
Arts, musique cinéma, littérature aussi mais moins à l'époque. D'ailleurs il se rappelle de tous les festivals auxquels son frère et lui ont participé. Événements qu'il se rappelle avec nostalgie.
