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Martin Guérin attaché politique, mais également attaché à sa région.

Jeu. 13 juin 2019 4 minutes

Martin Guérin attaché politique, mais également attaché à sa région.
Martin Guérin attaché politique, mais également attaché à sa région.
Comme plusieurs d’entre nous, Martin Guérin est parti étudier à Québec avant de revenir s’installer dans la région. Son choix d’études s’est arrêté en économie à l’Université Laval pour ensuite bifurquer en administration. Son cheminement l’a amené à obtenir un Baccalauréat en administration des affaires avec une majeure en management. À la sortie de l’école, la Municipalité de Saint-Siméon l’engage comme agent de développement local, un emploi qu’il a gardera pendant 8 ans. Ensuite une petite saucette à la MRC de Charlevoix-Est où il goûtera à la politique municipale avant de faire le grand saut dans la politique provinciale avec l’équipe de la députée Émilie Foster.

Quelle est la différence entre la politique municipale et provinciale ? « «En fait ce qui change, c’est l’ampleur des dossiers, mais cela reste de l’accompagnement. Lorsque j’étais agent de développement, j’étais également dans l’accompagnement, mais dans un autre niveau. Je crois que ce sont les valeurs de Mme Foster et les méthodes de la CAQ qui feront la différence. Nous sommes très axés sur le travail terrain, nous rencontrons des gens, nous faisons du concret; c’est très gratifiant comme travail.»

Pourquoi avoir choisi la politique ? « À la base il y a 10 ans, lorsque je suis revenu dans la région, je voulais améliorer mon milieu de vie. C’était sois je prenais moi-même le bâton pour poser des actions ou je pouvais aider les autres à le faire. J’ai donc opté pour la deuxième option. Comme je le mentionnais, cela reste toujours du développement, aider quelqu’un pour que le milieu avance, pour que les gens soient mieux dans leur milieu de vie. C’est vraiment ça qui m’a attiré et c’est cela qui me motive encore aujourd’hui à continuer ».

Que vouliez-vous changer dans votre milieu de vie ? « Si l’on prend l’exemple de Saint-Siméon, le but était d’améliorer leur situation là-bas. J’ai toujours voulu aider, notamment, à la rétention des jeunes, à trouver de nouveaux travailleurs pour ralentir la pénurie de main d’œuvre, à rendre le milieu plus attractif ce qui aidera directement et indirectement l’économie entière de la région. »
Chaque petit gain que l’on fait est un de plus pour la communauté.

Cette discussion m’aide à comprendre un peu plus les rouages de cette équipe. Je les vois un peu comme des parents bienveillants qui veulent que les enfants soient capables de voler de leurs propres ailes. Ils sont là pour aider les gens et organismes lorsqu’il y a des nœuds en leur donnant des outils ou des conseils, mais tout en étant une ressource de dernière ligne. « Nous voulons que les organisations soient le plus autonomes possible. Nous serons toujours là en renfort.»

Qu’est-ce que Charlevoix a de plus qu’une autre région pour attirer des gens ? « En fait, c’est de se demander ce que quelqu’un qui se cherche un nouveau milieu de vie trouve à Charlevoix. Oui nous avons de la nature, des montagnes, un fleuve, mais d’autres régions offrent également ces avantages. Je crois que c’est un amalgame de choses qui font ce que nous sommes. Pour attirer des gens, nous devons dresser un portrait, une image. Donc qu’est-ce qu’on met sur la photo ? Il faut rendre l’image la plus belle possible pour attirer ces gens.»

Ce résident de La Malbaie est également papa d’un petit garçon de trois ans et demi et d’une petite fille qui aura bientôt deux ans. Une petite famille pleine de vie qui comble le restant de la journée déjà bien occupée. « Malgré mon emploi du temps chargé, je réussis à concilier travail-famille ».

copie mart

Il n’a pas d’aspirations à se lancer en politique au sens propre pour l’instant. Avant d’entrer dans ce milieu ce n’était pas son but, il a toujours gravité autour sans pourtant se dire que c’est cela qu’il voulait faire plus tard. « J’ai toujours travaillé par conviction et par devoir. En fait, cela me donne de meilleurs outils pour réaliser ce que je veux faire. Si je ne réussissais pas « mes petits miracles» j’arrêterais c’est sûr. Quand je ne serai plus en mesure de changer les choses, cela voudra dire qu’il faut que je change de milieu ».

Je nous souhaite une sincère bonne chance avec ce nouveau gouvernement qu’est la CAQ. Jusqu’à maintenant je crois que la job est well done et que ce vent de fraicheur nous apportera assurément vers des nœuds déliés.

Martin Guérin

 

TEXTE ET PHOTOS: JEAN BERG

 

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