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Cimon Charest vise le poste de Richard Latendresse à Washington

Partout au Québec

Mar. 25 mai 2021 2 minutes

Cimon Charest vise le poste de Richard Latendresse à Washington
Cimon Charest vise le poste de Richard Latendresse à Washington
Depuis octobre 2020, une nouvelle figure est apparue dans le paysage médiatique de Charlevoix. Faisant suite aux congés de Marianne Lajoie pour s'occuper de l'attachant petit Miro et de son congé de maternité, Cimon Charest s'est amené dans Charlevoix à partir de Calgary en Alberta. Que faisait-il là, lui qui a des grands-parents à Edmunston au Nouveau-Brunswick et qui a grandi à Lévis. Enfant unique jusqu'à l'âge de 10 ans alors que naquit une petite soeur, l'histoire inconnue ici de Cimon commence lorsqu'il a 4 ans et que ses parents lui ont mis des patins dans les pieds. C'était parti pour ce qu'il qualifie de sa carrière, car Cimon était un patineur de vitesse membre de l'élite canadienne de ce sport. Il a commencé à pratiquer à l'aréna de Saint-Romuald, ensuite à la glace olympique de Saint-Étienne de Lauzon et finalement au Pavillon de la Jeunesse de Québec. Il a fait des compétions un peu partout au pays et a remporté plusieurs victoires. Sa distance préférée était le 1000 mètres. Il n'était pas le meilleur en sprint mais il pouvait maintenir sa vitesse longtemps. Pour être à ce niveau, il se tapait 2 à 3 entraînements par jour, la musculation jouant une rôle important pour les patineurs. Chaque geste est calculé pour avoir un maximum de stabilité et de vitesse. À 50 km/h chaque chute représente un danger comme dans une formule 1 à 200 km/h, c'est pourquoi il y a des matelas pour éviter les blessures. En 2016 à 19 ans, Cimon est déménagé à Calgary pour étudier et pratiquer son sport parmi l'élite. Cependant après 3 commotions cérébrales, dont une très sévère, il décide d'accrocher ses matins avec une belle carrière derrière lui.

cc

À l'Université de Calgary, il étudiait en communication. Comme il avait l'anglais enrichi au secondaire, il n'eut pas de difficulté à décrocher son Bac en mars 2020. Son stage a été fait dans la ville de Lethbridge en Alberta et c'est de là qu'il a vu un poste disponible à CIMT Rivière-du-Loup mais il est plutôt embauché en remplacement de congé dans Charlevoix. Il est arrivé en terrain inconnu à l'automne dernier et il s'est immédiatement plu chez nous malgré les restrictions de la COVID. Récemment, il est allé faire un remplacement pour CHAU en Gaspésie où il a vécu la COVID plus durement, lui qui était un rouge en zone jaune donc confiné 15 heures par jour à sa chambre du Baie Bleue à Carleton.

Et voilà que nous le perdrons en juillet car un poste l'attend à Rivière-du-Loup. Charlevoix sert de tremplin journalistique depuis 40 ans et souvent CIMT propulse aussi ses journalistes vers les grands réseaux. Pensons à Alain Laforest, Guy Renaud, André Gagné, Éric Saint-Hilaire, Michelle Tremblay, tous artisans des stations ou magazines nationaux.

J'ai personnellement vu Cimon Charest prendre beaucoup d'assurance dans les derniers mois. Mon intérêt pour les médias depuis 40 ans m'indique qu'il a l'étoffe nécessaire par rallier l'élite comme il l'a fait en patinage de vitesse car ce qui compte en journalisme comme en sport d'élite, c'est la dureté du mental.

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