Avec Marie-Michèle Dion Bouchard, l'art et la pâtisserie se conjuguent au présent.
Mar. 2 février 2021 5 minutes
Notre personnalité du jour est née à Saint-Fidèle. Ses deux parents Michel Bouchard et Denise Dion travaillent dans le monde de l'enseignement. Le père de Marie-Michèle est directeur d'école et sa mère, enseignante en maternelle. Michel Bouchard fut également potier pendant 13 ans, ce qui n'est pas sans lien avec l'avenir de sa fille.
Très tôt la famille s’établie à Pointe-au-Pic. La petite école Laure Conan existe toujours avec des professeurs comme Ginette Bergeron et Michelle Belley. Ce sont des classes à double niveau en 2ième et 3ième en raison du faible nombre d'élèves. Marie-Michèle se souvient des méthodes pédagogiques inventives qui étaient déployées pour enseigner à deux niveaux en même temps. L'orthopédagogue Sylvie Bergeron s'impliquait dans ces stratégies pour permettre aux enseignants de passer leur matière, surtout en cette période critique du début de la scolarité où les jeunes bâtissent leur identité.
En 3ième année, les élèves sont transférés à l’école Marguerite d'Youville de La Malbaie. Marie-Michèle s'intéresse à la danse. Elle fréquente 3 écoles de danse, mais pour toutes sortes de raisons, son apprentissage cesse à chaque fois. À titre d’exemple : au sein de l'école de jazz de Linda Tardif, qui quitte la région avec son mari médecin. Cette dernière avait fait de la danse au sein des Grands Ballets Canadiens, ce qui impressionnait beaucoup Marie-Michèle.
Comme elle habite sur un ranch, elle a un contact quotidien avec les animaux et son terrain de jeu est immense pour lui permettre d’épanouir son côté sportif, que ce soit à la marche ou en ski de fond.
Elle garde un bon souvenir à l’âge de 11 ans, de son père qui avait loué un âne à l'équipe de tournage d'Opération Tango avec David Lahaye et Hugo Saint-Cyr (RIP), la présence devant la caméra l’avait très impressionnée.
Son intérêt principal se dirige alors vers les arts plastiques et elle adhère à cette concentration à la Polyvalente du Plateau. Elle y retrouve l'orthopédagogue Bergeron qui enseigne maintenant cette discipline de même qu'André Boies. Elle a manifestement du talent et comme l'école est très bien équipée, la créativité peut se déployer. Il y a même un four à poterie, équipement rare dans une école secondaire. Cela lui rappelle aussi son père qui utilisait ce type de four.
Elle a un souvenir particulier d'un voyage à New York en secondaire 5 pour visiter des musées, immédiatement suivis d'un échange avec une école du Yukon, assorti d'une visite de Vancouver et d'un trip en Alaska. Les Yukonnais ont aussi visité Charlevoix et la Ville de Québec.
Elle fait ses études collégiales au Cégep de Sainte-Foy en arts plastiques tout en travaillant au casse-croûte chez Chantal. Un jour, elle reçoit un appel d'Amélie Savard de la galerie Iris. Jean-Baptiste, Stéphane et Amélie ouvrent une boutique appelée ''Autour du pot'', qui comme son nom l'indique, offre de la poterie. Notre personnalité fait son travail en même temps que ses études en design graphique à l'Université Laval mais elle a de la difficulté à concilier ses horaires. Elle fait donc la proposition à Stéphane Bouchard, de travailler de soir, les fins de semaine au Bar le Scénario. Cela se concrétise.
Marie-Michèle s’intéresse à la photographie depuis longtemps. Elle est moins attirée par le côté technologique du graphisme actuel. Elle devient travailleuse autonome dans ce domaine. Elle a quelques contrats à Québec, mais elle a le goût d'aller voir plus grand et déménage à Montréal. Elle travaille en publicité comme modèle et mannequin dès l'âge de 18 ans. Il est fort possible que vous l'ayez vu à la télévision dans des publicités de grandes entreprises. Elle a eu également des rôles de figuration dans certaines émissions ou séries. Elle poursuit toujours ce volet dans sa carrière.
Par l'entreprise de Mathieu Gaudreault de Cap-à-l'Aigle qui a une entreprise artistique, elle entre en contact avec le milieu des humoristes et obtient plusieurs contrats. Elle est aussi l'assistante de Mathieu à raison de quelques jours par semaine. Elle aime le côté social et le travail de terrain et elle peut s'épanouir dans le milieu de l'humour comme photographe et graphiste.
Comme elle ne veut pas passer sa vie derrière les ordinateurs et que la tendance lourde la dirige de ce côté, elle effectue un virage à 180 degrés. Elle constate qu'il y a un produit très en demande sur le Plateau Mont-Royal où elle habite. Il y a de plus en plus de jeunes familles dans l'arrondissement et beaucoup de Français qui ont des enfants. Le gâteau s'avère un produit recherché. Marie-Michèle renoue avec son côté artiste pure dans des oeuvres éphémères sculptées. Elle fait d'abord un stage d'apprentissage dans une pâtisserie avant de se lancer en 2013.
Site web, cartes professionnelles, réseaux sociaux, elle est installée chez elle et les commandes de gâteaux originaux s'accumulent. Son affaire fonctionne, elle a eu du flair. Elle a maintenant pignon sur rue, sur Fabre. Elle développe également d'autres produits comme les biscuits. Depuis un an, elle a deux employés pour la seconder en raison de la demande. Elle a l'aide de Christine Guay de Notre-Dame-des-Monts, qui est elle aussi, est une grande artiste du gâteau.
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Elle conserve des amitiés charlevoisiennes à Montréal ou ici comme le comédien et joailler Alexandre Bergeron, Josée Gauthier et Florie Dumont Samson, entre autres. Sa mère habite Montréal depuis 4 ans. Elle ne se dit jamais Montréalaise, quand on lui demande d'où elle vient, elle est toujours fière de mentionner Charlevoix. Patissière et mannequin, Marie-Michèle Dion Bouchard tire son épingle du jeu dans la métropole sans renier ses origines. Si vous passez sur le Plateau, au coin de la ru Fabre, arrêtez manger quelques biscuits, vous serez très bien reçus.
Très tôt la famille s’établie à Pointe-au-Pic. La petite école Laure Conan existe toujours avec des professeurs comme Ginette Bergeron et Michelle Belley. Ce sont des classes à double niveau en 2ième et 3ième en raison du faible nombre d'élèves. Marie-Michèle se souvient des méthodes pédagogiques inventives qui étaient déployées pour enseigner à deux niveaux en même temps. L'orthopédagogue Sylvie Bergeron s'impliquait dans ces stratégies pour permettre aux enseignants de passer leur matière, surtout en cette période critique du début de la scolarité où les jeunes bâtissent leur identité.
En 3ième année, les élèves sont transférés à l’école Marguerite d'Youville de La Malbaie. Marie-Michèle s'intéresse à la danse. Elle fréquente 3 écoles de danse, mais pour toutes sortes de raisons, son apprentissage cesse à chaque fois. À titre d’exemple : au sein de l'école de jazz de Linda Tardif, qui quitte la région avec son mari médecin. Cette dernière avait fait de la danse au sein des Grands Ballets Canadiens, ce qui impressionnait beaucoup Marie-Michèle.
Comme elle habite sur un ranch, elle a un contact quotidien avec les animaux et son terrain de jeu est immense pour lui permettre d’épanouir son côté sportif, que ce soit à la marche ou en ski de fond.
Elle garde un bon souvenir à l’âge de 11 ans, de son père qui avait loué un âne à l'équipe de tournage d'Opération Tango avec David Lahaye et Hugo Saint-Cyr (RIP), la présence devant la caméra l’avait très impressionnée.
Son intérêt principal se dirige alors vers les arts plastiques et elle adhère à cette concentration à la Polyvalente du Plateau. Elle y retrouve l'orthopédagogue Bergeron qui enseigne maintenant cette discipline de même qu'André Boies. Elle a manifestement du talent et comme l'école est très bien équipée, la créativité peut se déployer. Il y a même un four à poterie, équipement rare dans une école secondaire. Cela lui rappelle aussi son père qui utilisait ce type de four.
Elle a un souvenir particulier d'un voyage à New York en secondaire 5 pour visiter des musées, immédiatement suivis d'un échange avec une école du Yukon, assorti d'une visite de Vancouver et d'un trip en Alaska. Les Yukonnais ont aussi visité Charlevoix et la Ville de Québec.
Elle fait ses études collégiales au Cégep de Sainte-Foy en arts plastiques tout en travaillant au casse-croûte chez Chantal. Un jour, elle reçoit un appel d'Amélie Savard de la galerie Iris. Jean-Baptiste, Stéphane et Amélie ouvrent une boutique appelée ''Autour du pot'', qui comme son nom l'indique, offre de la poterie. Notre personnalité fait son travail en même temps que ses études en design graphique à l'Université Laval mais elle a de la difficulté à concilier ses horaires. Elle fait donc la proposition à Stéphane Bouchard, de travailler de soir, les fins de semaine au Bar le Scénario. Cela se concrétise.
Marie-Michèle s’intéresse à la photographie depuis longtemps. Elle est moins attirée par le côté technologique du graphisme actuel. Elle devient travailleuse autonome dans ce domaine. Elle a quelques contrats à Québec, mais elle a le goût d'aller voir plus grand et déménage à Montréal. Elle travaille en publicité comme modèle et mannequin dès l'âge de 18 ans. Il est fort possible que vous l'ayez vu à la télévision dans des publicités de grandes entreprises. Elle a eu également des rôles de figuration dans certaines émissions ou séries. Elle poursuit toujours ce volet dans sa carrière.
Par l'entreprise de Mathieu Gaudreault de Cap-à-l'Aigle qui a une entreprise artistique, elle entre en contact avec le milieu des humoristes et obtient plusieurs contrats. Elle est aussi l'assistante de Mathieu à raison de quelques jours par semaine. Elle aime le côté social et le travail de terrain et elle peut s'épanouir dans le milieu de l'humour comme photographe et graphiste.
Comme elle ne veut pas passer sa vie derrière les ordinateurs et que la tendance lourde la dirige de ce côté, elle effectue un virage à 180 degrés. Elle constate qu'il y a un produit très en demande sur le Plateau Mont-Royal où elle habite. Il y a de plus en plus de jeunes familles dans l'arrondissement et beaucoup de Français qui ont des enfants. Le gâteau s'avère un produit recherché. Marie-Michèle renoue avec son côté artiste pure dans des oeuvres éphémères sculptées. Elle fait d'abord un stage d'apprentissage dans une pâtisserie avant de se lancer en 2013.
Site web, cartes professionnelles, réseaux sociaux, elle est installée chez elle et les commandes de gâteaux originaux s'accumulent. Son affaire fonctionne, elle a eu du flair. Elle a maintenant pignon sur rue, sur Fabre. Elle développe également d'autres produits comme les biscuits. Depuis un an, elle a deux employés pour la seconder en raison de la demande. Elle a l'aide de Christine Guay de Notre-Dame-des-Monts, qui est elle aussi, est une grande artiste du gâteau.
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Elle conserve des amitiés charlevoisiennes à Montréal ou ici comme le comédien et joailler Alexandre Bergeron, Josée Gauthier et Florie Dumont Samson, entre autres. Sa mère habite Montréal depuis 4 ans. Elle ne se dit jamais Montréalaise, quand on lui demande d'où elle vient, elle est toujours fière de mentionner Charlevoix. Patissière et mannequin, Marie-Michèle Dion Bouchard tire son épingle du jeu dans la métropole sans renier ses origines. Si vous passez sur le Plateau, au coin de la ru Fabre, arrêtez manger quelques biscuits, vous serez très bien reçus.
