Personnalités du jour, Gens de Chez Nous
Maurice Lavoie fait une différence dans la vie des Charlevoisiens
Dim. 2 décembre 2001 4 minutes
Maurice Lavoie est une personnalité assez connu dans la région de Charlevoix. Son bénévolat intense et une certaine capacité à mobiliser les médias lui ont donné de la visibilité personnelle, mais encore plus aux différentes causes qu'il a endossée. Mais derrière cette vie publique, il y a une histoire d'un gars de Saint-Urbain qui a vécu des hauts et des bas.
Il a grandi sur la rue Sainte-Anne à Saint-Urbain au sein d'une famille de 4 enfants, 3 garçons et une fille. Ses deux parents étaient originaires de Notre-Dame-des-Monts. Il a fréquenté l'école Dominique Savio au primaire et la polyvalente Saint-Aubin au Secondaire. Ses passe-temps étaient le hockey, la balle-molle et la petite chasse sur les terres familiales. Comme son père et ses frères, il a fait une formation en soudure, mais il a trouvé la pratique de ce métier difficile. Il a préféré devenir chauffeur de machinerie lourde pour le compte de Jacques Dufour. Malheureusement, il fut victime d'un accident de travail.
Il avait une passion pour la moto. Au début, la motocross qu'il pratiquait avec les frères Horik et ensuite, sur l'esthétique des motocyclettes. Selon ses dire, il n’était pas un ''rouleux'' il était un ''frotteux''. Ainsi, avec ses motos décorées de leurs plus belles peintures et chromes, il a fréquenté les expositions et remporté de nombreux prix. Il a possédé au cours des années, 13 Harley Davidson. De 1989 à 2004, il a travaillé avec Ronald Gilbert de Saint-Hilarion et Yves Thibault de Québec à ''customizer'' ses motos. Une seule de ses motos pouvait valoir de 30 à 40 000$. Tous ses loisirs et son argent de poche y passaient. Tout était dans les détails, comme les pièces machinées ou les chromes que l'on pouvait voir seulement avec des miroirs installés sous les motos.
En 1998, avec son épouse Marina Dufour de Baie-Saint-Paul, ils ont accueilli leur fille Anne Catherine. La même année, il a été diagnostiqué d'un cancer et c'est qui a sonné le début de son implication bénévole. Une série d'événements l'ont amené d'urgence sur une table d'opération, sous la responsabilité du docteur Yves Tourville. Malgré des bilans sanguins corrects, il souffrait d'un cancer avancé. On lui a littéralement sauvé la vie, mais les 3 à 5 années suivantes ont été difficiles et cela a nécessité 30 sessions de chimiothérapie et de suivi psychologique. Tout ce temps, il s'est raccroché à sa famille et particulièrement à sa fille. Après 5 ans de réadaptation, il était sur les blocs pour faire du bénévolat. Sa première implication fut pour Leucan et ses camps d'été pendant 5 ans. Il se faisait la main en amassant un certain montant chaque année.
Vinrent ensuite Les Mains de l'Espoir, organisme charlevoisien alors dirigé par Lise Tremblay RIP. Une fondation est créée pour amasser des dons pour l'organisme qui offre du support, surtout du transport, aux personnes qui souffrent de cancer et qui sont souvent en traitement à Québec. Maurice Lavoie a créé le Cancer Run de 2004 à 2009. Même s'il n'est pas un ''rouleux'' il en a fait rouler plusieurs au profit des Mains de l'Espoir. L'hiver, il organisait aussi un tournoi de quille qui rapportait beaucoup. C'est 70 000$ qu'il a amassé au cours de ces 5 années, un bon coup de main pour cette nouvelle fondation.
En 2009, sa fille a reçu un diagnostic d'autisme et il s'est aperçu que les services étaient difficiles d'accès donc il a dû se tourner vers le privé pour un suivi en orthophonie. Maurice s'est alors allié à la Fondation du centre hospitalier de Baie-Saint-Paul comme président d'honneur de deux levées de fonds spécifiques aux soins palliatifs. 40 000$ sont amassés en 2012-2013 et deux chambres en soins palliatifs sont aménagées à l'hôpital. Il a continué à donner son temps et son énergie à la cause de l'aménagement d'un salon pour les familles. Il s'est intéressé aux fonds spécifiques pour le CHSLD en amassant 25 000$ grâce à sa fameuse activité de quilles.
[caption id="attachment_80450" align="alignnone" width="896"] Catherine Dufour, Fondation CH Baie-Saint-Paul et Maurice Lavoie en 2020[/caption]
Aujourd'hui, il dit vivre au jour le jour, sa fille a 23 ans et a tous les diplômes et formations nécessaires à son autonomie. Comme le bénévolat est devenu un mode de vie pour lui, il s'intéresse au Relais pour la vie et il organise une activité semblable le 25 septembre prochain derrière la Polyvalente, mais il veut tenir son activité le matin et non la nuit comme il est pratiqué à de nombreux endroits. Le thème qu'il a choisi est : la santé ça marche, ce qui illustre bien son parcours. Après avoir surmonté deux épreuves majeures, il est toujours en avant et très convaincant. Il collabore avec la Fondation de l'hôpital de Baie-Saint-Paul qui est chanceuse de pouvoir compter sur une personne aussi charismatique. Après 15 ans de bénévolat, il serait peut-être intéressant de penser à reconnaître son mérite même si madame Pauline Marois l'a déjà fait ; une petite suggestion pour nos députés. Il fait partie de ces Charlevoisiens tout de même assez nombreux qui font une différence dans la vie des autres, et ce, tout à fait gratuitement.
Il a grandi sur la rue Sainte-Anne à Saint-Urbain au sein d'une famille de 4 enfants, 3 garçons et une fille. Ses deux parents étaient originaires de Notre-Dame-des-Monts. Il a fréquenté l'école Dominique Savio au primaire et la polyvalente Saint-Aubin au Secondaire. Ses passe-temps étaient le hockey, la balle-molle et la petite chasse sur les terres familiales. Comme son père et ses frères, il a fait une formation en soudure, mais il a trouvé la pratique de ce métier difficile. Il a préféré devenir chauffeur de machinerie lourde pour le compte de Jacques Dufour. Malheureusement, il fut victime d'un accident de travail.
Il avait une passion pour la moto. Au début, la motocross qu'il pratiquait avec les frères Horik et ensuite, sur l'esthétique des motocyclettes. Selon ses dire, il n’était pas un ''rouleux'' il était un ''frotteux''. Ainsi, avec ses motos décorées de leurs plus belles peintures et chromes, il a fréquenté les expositions et remporté de nombreux prix. Il a possédé au cours des années, 13 Harley Davidson. De 1989 à 2004, il a travaillé avec Ronald Gilbert de Saint-Hilarion et Yves Thibault de Québec à ''customizer'' ses motos. Une seule de ses motos pouvait valoir de 30 à 40 000$. Tous ses loisirs et son argent de poche y passaient. Tout était dans les détails, comme les pièces machinées ou les chromes que l'on pouvait voir seulement avec des miroirs installés sous les motos.
En 1998, avec son épouse Marina Dufour de Baie-Saint-Paul, ils ont accueilli leur fille Anne Catherine. La même année, il a été diagnostiqué d'un cancer et c'est qui a sonné le début de son implication bénévole. Une série d'événements l'ont amené d'urgence sur une table d'opération, sous la responsabilité du docteur Yves Tourville. Malgré des bilans sanguins corrects, il souffrait d'un cancer avancé. On lui a littéralement sauvé la vie, mais les 3 à 5 années suivantes ont été difficiles et cela a nécessité 30 sessions de chimiothérapie et de suivi psychologique. Tout ce temps, il s'est raccroché à sa famille et particulièrement à sa fille. Après 5 ans de réadaptation, il était sur les blocs pour faire du bénévolat. Sa première implication fut pour Leucan et ses camps d'été pendant 5 ans. Il se faisait la main en amassant un certain montant chaque année.
Vinrent ensuite Les Mains de l'Espoir, organisme charlevoisien alors dirigé par Lise Tremblay RIP. Une fondation est créée pour amasser des dons pour l'organisme qui offre du support, surtout du transport, aux personnes qui souffrent de cancer et qui sont souvent en traitement à Québec. Maurice Lavoie a créé le Cancer Run de 2004 à 2009. Même s'il n'est pas un ''rouleux'' il en a fait rouler plusieurs au profit des Mains de l'Espoir. L'hiver, il organisait aussi un tournoi de quille qui rapportait beaucoup. C'est 70 000$ qu'il a amassé au cours de ces 5 années, un bon coup de main pour cette nouvelle fondation.
En 2009, sa fille a reçu un diagnostic d'autisme et il s'est aperçu que les services étaient difficiles d'accès donc il a dû se tourner vers le privé pour un suivi en orthophonie. Maurice s'est alors allié à la Fondation du centre hospitalier de Baie-Saint-Paul comme président d'honneur de deux levées de fonds spécifiques aux soins palliatifs. 40 000$ sont amassés en 2012-2013 et deux chambres en soins palliatifs sont aménagées à l'hôpital. Il a continué à donner son temps et son énergie à la cause de l'aménagement d'un salon pour les familles. Il s'est intéressé aux fonds spécifiques pour le CHSLD en amassant 25 000$ grâce à sa fameuse activité de quilles.
[caption id="attachment_80450" align="alignnone" width="896"] Catherine Dufour, Fondation CH Baie-Saint-Paul et Maurice Lavoie en 2020[/caption]
Aujourd'hui, il dit vivre au jour le jour, sa fille a 23 ans et a tous les diplômes et formations nécessaires à son autonomie. Comme le bénévolat est devenu un mode de vie pour lui, il s'intéresse au Relais pour la vie et il organise une activité semblable le 25 septembre prochain derrière la Polyvalente, mais il veut tenir son activité le matin et non la nuit comme il est pratiqué à de nombreux endroits. Le thème qu'il a choisi est : la santé ça marche, ce qui illustre bien son parcours. Après avoir surmonté deux épreuves majeures, il est toujours en avant et très convaincant. Il collabore avec la Fondation de l'hôpital de Baie-Saint-Paul qui est chanceuse de pouvoir compter sur une personne aussi charismatique. Après 15 ans de bénévolat, il serait peut-être intéressant de penser à reconnaître son mérite même si madame Pauline Marois l'a déjà fait ; une petite suggestion pour nos députés. Il fait partie de ces Charlevoisiens tout de même assez nombreux qui font une différence dans la vie des autres, et ce, tout à fait gratuitement.