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Que sont-ils devenus ? Alain Laforest de TVA

La Malbaie

Lun. 9 janvier 2017 4 minutes

Que sont-ils devenus ? Alain Laforest de TVA
Que sont-ils devenus ? Alain Laforest de TVA
Réaliser ses rêves !

Par Marc Larouche

Bien qu'il n'y ait pas vu le jour, Alain Laforest est un Charlevoisien pure laine. C'est à La Malbaie, où il a grandi, qu'il a découvert et choisi le métier de journaliste, qu'il pratique encore quoditiennement au réseau TVA.

«Charlevoix, c’est l’endroit où j’ai découvert que la terre tournait. En 6e année, la rencontre avec Réjean Tremblay, alors professeur et grand communicateur, a orienté la carrière que je fais toujours avec bonheur.»

C'est ainsi que lui et deux jeunes amis, Claude Néron et Hélène Desmeules, se sont lancés dans l’aventure de la télévision en animant à TVC-VM l'émission « Bip, bip, bip Papillonnage d’enfants ». «L’aventure s'est poursuivie au secondaire avec « Info Poly », que j'animais avec Richard Bergeron et Jean-Pierre Lapointe, en collaboration avec Paul Lefrançois.»

Voici d'ailleurs un beau petit "souvenir" :-) de l'époque de TVC-VM

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Alain Laforest est né à Québec. Dès l’âge de cinq ans, l’emploi de son père André, arpenteur au ministère des Transports, a mené la petite famille à faire le tour de la province. «St-Louis-du-Ha-Ha, Sept-Îles et La Malbaie. En fait, nous sommes arrivés dans Charlevoix après la fin des travaux routiers servant à relier Sept-Îles à Havre-St-Pierre. Nous nous sommes installés à Rivière-Malbaie alors que j’étais en 5e année.»

Ces déménagements constants ont fait en sorte qu'Alain a commencé l’école à Québec, pour la poursuivre sur la Rive-Sud, sur la Côte-Nord et ensuite à La Malbaie. Heureusement, son père et sa mère, Diane Thériault, le supportaient dans son apprentissage.

En les bons moments d'antan reviennent rapidement. «Je me souviens de certains responsables de la Polyvalente du Plateau. J’ai de beaux souvenirs de parties d’échecs avec Paul-Henri Jean (directeur à l'époque). Il y avait un jeu dans son bureau. Les pièces étaient bougées en alternance entre les cours. J'ai aussi eu de longues discussions avec M. Roger Néron, le préfet de discipline de l’école, qui m’encourageait dans cette passion qu’est la télévision.»

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Les us et coutumes de chez nous

Dans Charlevoix on «fait du camping» en été depuis toujours et on va placoter au garage. C'est à ces endroits que plusieurs des beaux moments qu'a vécus Alain Laforest se sont déroulés. «Je conserve de magnifiques souvenirs notamment au Camping Bergeron de Rivière-Malbaie, avec Normand et ses frères. Aux garages Bergeron et Forgues, avec Carl et Michel. Ma rencontre avec André Gagné, Martin Cauchon, Mario Tremblay, un certain « Marc Larouche », la liste est trop longue.»

Feuille de route bien garnie

Après ses études secondaires, Alain a quitté Charlevoix pour entreprendre ses études à Québec, au Cégep Limoilou, au profil communication, ainsi qu'à l’Université Laval, en Sciences politiques. À la fin de ses études, en 1988, Il a été embauché à Rouyn Noranda comme lecteur de nouvelles et journaliste puis occupera le même poste à TVA Sherbrooke deux ans plus tard. Il y demeurera jusqu'en 1997.

Il est ensuite reporter à l'émission JE, correspondant parlementaire à Ottawa, et présentateur du Grand Journal à Québec à TQS. Après une incursion à la radio en 2010, TVA lui confie un poste de correspondant parlementaire à Québec. «TVC-VM m’a fait faire du chemin. Maintenant, j'habite la région de Québec, dans les montagnes, pour me rappeler un peu Charlevoix.»

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Pour Alain Laforest, c'est important de revenir dans Charlevoix aussi souvent qu'il le peut. «Nous avons besoin d’aller y faire un tour: Baie-Paul, St-Irénée et les Hautes-Gorges sont chères à mon coeur. J’ai tellement de bons souvenirs perchés dans ces montagnes. Je dis souvent que je viens de Charlevoix, c’est mon port d’attache, l’endroit qui m’a donné la passion du journalisme. J’adore les chutes St-Georges, les rivières Fraser et La Malbaie et j’affectionne particulièrement le secteur des Hautes-Gorges, pays de Menaud, maître draveur.»

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Lorsqu'on lui demande s'il reviendra y habiter un jour. Sa réponse semble ne faire aucun doute. «La vue de St-Irénée les bains. Ha ! Pourquoi pas ?» Celles et ceux qui le suivent via Facebook savent d'ailleurs qu'il ne se passe pas un été sans qu'Alain y publie une ou plusieurs photos de la plage de St-Irénée.

«Je partage ma vie avec une femme exceptionnelle depuis bientôt 25 ans. Hélène Brochu est mon phare. Nos deux enfants, Marie-Chantal, 28 ans et William, 19 ans, adorent aussi Charlevoix. Pour eux, ça représente la magnifique vue sur le fleuve, les artisans, le fromage Migneron, des après-midis en famille passés sur la plage à regarder les bateaux.»

Bien qu'il soit présent partout au Québec, Alain est particulièrement content de faire encore un peu de télé dans Charlevoix, par le biais de l’émission Caucus à MATV.

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«Quand je regarde ma vie et ma carrière, je ne peux que conclure que tout a été façonné par Charlevoix. Chaque jour, je travaille avec deux artisans de TVCO, Guy Renaud et Dave Tremblay, de même que Dany Pilote (caméraman à Radio-Canada Québec) de TVC-VM. Qui a dit que les créateurs se trouvent au Saguenay? Il y en a pas mal dans Charlevoix aussi. Les 21 partaient d’où déjà ?», blague-t-il.

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