Stéphane Bouchard, de caléchier à galeriste
Baie-Saint-Paul, Les Éboulements
Jeu. 27 février 2020 5 minutes
Stéphane voit le jour à Hull il y a 56 ans. Son père est Jean-Baptiste Bouchard, homme de média et sa mère Madeleine Villeneuve, infirmière. En réalité, le couple habitait Ottawa, mais Jean-Baptiste tenait absolument que son enfant naisse au Québec. C'est pourquoi Stéphane est né à l'hôpital Pierre Genest de Hull où Madeleine travaille. Chaque fin de semaine ils viennent dans Charlevoix et une bonne fois, ils ne repartent plus. Le paternel devient directeur d'école et Madeleine, infirmière à la polyvalente Saint-Aubin. Stéphane a 10 ans lorsqu'il devient officiellement Charlevoisien.
Il débute l'école à Petite-Rivière-St-François, car ils y habitent le chalet familial. Rapidement, ils s'installent sur la rue Saint-Baptiste, de façon prémonitoire, au-dessus de l'actuelle galerie Iris. Au rez-de-chaussée, se trouve alors le 5-10-15 Raymond Simard. Face au domicile se trouve la Maison Otis qui est le siège social de la Commission scolaire. L'édifice est mis aux enchères pour faire place à un projet d'édifice d'affaires qui ne se réalisera pas. Jean-Baptiste mise et remporte la mise pour sauver le bâtiment de la démolition. Michel Villeneuve, frère de Madeleine, entre alors en scène. Ainsi naquit l'Auberge la Maison Otis.
Dès l'âge de 14 ans, Stéphane est à la plonge, un des nombreux postes qu'il occupera au sein de l'entreprise. Il a une très forte fibre entrepreneuriale. À la Polyvalente, il est au conseil étudiant, au journal, à la télé et à la radio étudiante. À 16 ou 17 ans, il achète une calèche et il conduit lui-même les touristes dans les rues de Baie-Saint-Paul. Le deuxième été à 17 ans, il a ses premiers employés. Il ne néglige pas les études, puisqu'après un DEC en sciences humaines à Garneau, il fait un BAC en communication, mineur en journalisme à l'Université Laval. Il travaille un peu à la télé des fonctionnaires, le canal 24 à Québec. Il fait quelques nuits à la radio commerciale et il déteste cela.
Il part en Californie à la fin de ses études. Par hasard, il se trouve sur le Chemin du Cirque du Soleil à Los Angeles lors de leur première tournée internationale. C'est Marcelle Gravel de Baie-Saint-Paul qui les reconnaît et leur offre de joindre l'équipe. Il travaille pour le Cirque pendant 3 mois. Ils sont invités partout dans le jet set de la capitale des vedettes. Il a vécu des partys chez Francis Ford Coppola, Elton John et et autres. Ces expériences ouvrent son esprit à l'art et son désir de travailler dans les médias s'émousse. Il dit n'avoir rarement eu de but précis et avoir toujours été ouvert aux opportunités. Justement, il décide de créer sa deuxième entreprise une boîte de communication qui dans les faits se spécialise dans le vente de t-shirt, une activité commerciale populaire à l'époque. Il côtoie les artistes Jérometta (artiste international) et Vladimir Horik ce qui le rapproche de sa future carrière. Il vend ses t-shirts sur le coin du bar de la Maison Otis, où il travaille toujours comme plongeur, serveur ou gérant de bistro. Il y a l'ouverture d'une boutique Ulysse qui est l'ancêtre de la Galerie Iris.
Il donne ensuite naissance à une légende, le célèbre Scénario avec son ami et complice, Roger Brassard. Il y sera aussi très versatile comme barman, serveur ou DJ. L'aventure dure plus de 10 ans. Des centaines de personnes de Charlevoix ont des souvenirs et des anecdotes liés au Scénario, pinacle du night life dans Charlevoix-Ouest.
Arrive l'étape ultime au plan professionnel, le début de la carrière de galeriste avec l'ouverture en partenariat avec Jean-Baptiste de la Galerie Iris dans le grand local du 5-10-15 évoqué plus haut. Débute alors 30 ans d'expansion et de succès. Achat et ouverture d'une autre galerie sur Saint-Jean-Baptiste, agrandissements de la galerie originale, galeries au Manoir Richelieu et au Germain depuis 8 ans. Des choix artistiques qui sont de plus en plus avisés pour les artistes en exclusivité et une connaissance de plus en plus fine du marché de l'art. Aujourd'hui les galeries ont des tableaux dont le prix varie entre 1000 et 100 000$. Les plus difficiles à vendre ne sont pas ceux que vous pensez. Depuis 30 ans la galerie Iris a accompagné des artistes vers une renommée internationale. Qu'ils suffisent de nommer : Guy Paquet, Louis Tremblay, Dominique Besner, Sylvain Tremblay, CORNO et Annabelle Marquis.
Stéphane est père d'un garçon qui est au doctorat en chimie, actuellement à Manchester en Angleterre. Sa blonde est prof au secondaire depuis longtemps. La relève des galeries est plus chez les employés que dans la famille. Amélie Savard joue déjà un rôle important dans l'entreprise. Après Madeleine, c'est elle qui est directrice artistique.
Très actif dans sa communauté, il a présidé pendant plusieurs années l'association des gens d'affaires de tout Baie-Saint-Paul. Il skie au Massif, il est DJ intermittent, participe au Ipod battle et cours les festivals de musique avec des amis jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Il joue au water-polo avec la gang à Miller. Son pied-à-terre dans le sud est à Saint-Martin. Il dit n'avoir jamais aussi heureux que présentement. La santé est là, l'équipe d'une douzaine d'employés de la galerie est merveilleuse. À 12 heures par jour, 7 jours sur sept la motivation est essentielle. Même s'il dit encore vivre des nuits blanches de l'entrepreneur, Iris est de plus en plus un incontournable du marché de l'art au Québec. Les ventes par internet augmentent et le marché corporatif devient important de même que le marché de la revente.
En définitive, Stéphane Bouchard est avant tout un gars très sympathique, accueillant et naturel. Des qualités qu'il retient surtout de ses parents. Ne soyez pas impressionné d'entrer dans les galeries Iris si vous voulez être entourés de beauté.
Il débute l'école à Petite-Rivière-St-François, car ils y habitent le chalet familial. Rapidement, ils s'installent sur la rue Saint-Baptiste, de façon prémonitoire, au-dessus de l'actuelle galerie Iris. Au rez-de-chaussée, se trouve alors le 5-10-15 Raymond Simard. Face au domicile se trouve la Maison Otis qui est le siège social de la Commission scolaire. L'édifice est mis aux enchères pour faire place à un projet d'édifice d'affaires qui ne se réalisera pas. Jean-Baptiste mise et remporte la mise pour sauver le bâtiment de la démolition. Michel Villeneuve, frère de Madeleine, entre alors en scène. Ainsi naquit l'Auberge la Maison Otis.
Dès l'âge de 14 ans, Stéphane est à la plonge, un des nombreux postes qu'il occupera au sein de l'entreprise. Il a une très forte fibre entrepreneuriale. À la Polyvalente, il est au conseil étudiant, au journal, à la télé et à la radio étudiante. À 16 ou 17 ans, il achète une calèche et il conduit lui-même les touristes dans les rues de Baie-Saint-Paul. Le deuxième été à 17 ans, il a ses premiers employés. Il ne néglige pas les études, puisqu'après un DEC en sciences humaines à Garneau, il fait un BAC en communication, mineur en journalisme à l'Université Laval. Il travaille un peu à la télé des fonctionnaires, le canal 24 à Québec. Il fait quelques nuits à la radio commerciale et il déteste cela.
Il part en Californie à la fin de ses études. Par hasard, il se trouve sur le Chemin du Cirque du Soleil à Los Angeles lors de leur première tournée internationale. C'est Marcelle Gravel de Baie-Saint-Paul qui les reconnaît et leur offre de joindre l'équipe. Il travaille pour le Cirque pendant 3 mois. Ils sont invités partout dans le jet set de la capitale des vedettes. Il a vécu des partys chez Francis Ford Coppola, Elton John et et autres. Ces expériences ouvrent son esprit à l'art et son désir de travailler dans les médias s'émousse. Il dit n'avoir rarement eu de but précis et avoir toujours été ouvert aux opportunités. Justement, il décide de créer sa deuxième entreprise une boîte de communication qui dans les faits se spécialise dans le vente de t-shirt, une activité commerciale populaire à l'époque. Il côtoie les artistes Jérometta (artiste international) et Vladimir Horik ce qui le rapproche de sa future carrière. Il vend ses t-shirts sur le coin du bar de la Maison Otis, où il travaille toujours comme plongeur, serveur ou gérant de bistro. Il y a l'ouverture d'une boutique Ulysse qui est l'ancêtre de la Galerie Iris.
Il donne ensuite naissance à une légende, le célèbre Scénario avec son ami et complice, Roger Brassard. Il y sera aussi très versatile comme barman, serveur ou DJ. L'aventure dure plus de 10 ans. Des centaines de personnes de Charlevoix ont des souvenirs et des anecdotes liés au Scénario, pinacle du night life dans Charlevoix-Ouest.
Arrive l'étape ultime au plan professionnel, le début de la carrière de galeriste avec l'ouverture en partenariat avec Jean-Baptiste de la Galerie Iris dans le grand local du 5-10-15 évoqué plus haut. Débute alors 30 ans d'expansion et de succès. Achat et ouverture d'une autre galerie sur Saint-Jean-Baptiste, agrandissements de la galerie originale, galeries au Manoir Richelieu et au Germain depuis 8 ans. Des choix artistiques qui sont de plus en plus avisés pour les artistes en exclusivité et une connaissance de plus en plus fine du marché de l'art. Aujourd'hui les galeries ont des tableaux dont le prix varie entre 1000 et 100 000$. Les plus difficiles à vendre ne sont pas ceux que vous pensez. Depuis 30 ans la galerie Iris a accompagné des artistes vers une renommée internationale. Qu'ils suffisent de nommer : Guy Paquet, Louis Tremblay, Dominique Besner, Sylvain Tremblay, CORNO et Annabelle Marquis.
Stéphane est père d'un garçon qui est au doctorat en chimie, actuellement à Manchester en Angleterre. Sa blonde est prof au secondaire depuis longtemps. La relève des galeries est plus chez les employés que dans la famille. Amélie Savard joue déjà un rôle important dans l'entreprise. Après Madeleine, c'est elle qui est directrice artistique.
Très actif dans sa communauté, il a présidé pendant plusieurs années l'association des gens d'affaires de tout Baie-Saint-Paul. Il skie au Massif, il est DJ intermittent, participe au Ipod battle et cours les festivals de musique avec des amis jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Il joue au water-polo avec la gang à Miller. Son pied-à-terre dans le sud est à Saint-Martin. Il dit n'avoir jamais aussi heureux que présentement. La santé est là, l'équipe d'une douzaine d'employés de la galerie est merveilleuse. À 12 heures par jour, 7 jours sur sept la motivation est essentielle. Même s'il dit encore vivre des nuits blanches de l'entrepreneur, Iris est de plus en plus un incontournable du marché de l'art au Québec. Les ventes par internet augmentent et le marché corporatif devient important de même que le marché de la revente.
En définitive, Stéphane Bouchard est avant tout un gars très sympathique, accueillant et naturel. Des qualités qu'il retient surtout de ses parents. Ne soyez pas impressionné d'entrer dans les galeries Iris si vous voulez être entourés de beauté.