

Une journée émotive pour André Larouche et sa famille à Ottawa ! (Partie 1)
Lun. 8 mai 2017 2 minutes
Médaille du souverain pour les bénévoles !
Un texte de Marc Larouche
Ils sont venus de la Nouvelle-Écosse, de l’Alberta, de l’Ontario, du Nunavut même. Parmi eux, un homme de Rivière-Malbaie, au Québec : André Larouche. L’homme était fier et aussi impressionné en prenant conscience de tout le décorum autour de la cérémonie de remise des médailles du souverain pour les bénévoles qu’il allait recevoir. Comme s’il comprenait tout à coup l’importance des gestes qu’il a posés durant toutes ces années, sans rien demander, seulement pour aider.

D’abord, le transport par train entre Québec et Ottawa, en classe affaires. Sa Majesté sait recevoir. À l’hôtel Lord Elgin d’Ottawa, où logeaient les 46 récipiendaires, on sentait la frénésie. Les gens de cœur ne sont pas habitués aux reconnaissances. Ils oeuvrent dans l’ombre et ne demandent rien en retour.
Le 24 avril au matin, parés de leurs plus beaux atouts, ces femmes et ces hommes qui donnent sans compter, ont droit à un tapis rouge pour monter dans l’autobus qui les mènera à Rideau Hall, résidence officielle de son Excellence, le Lieutenant-Gouverneur du Canada, représentant de Sa Majesté, la Reine Elizabeth II.

Une fois sur place, force est d’admettre que l’impressionnante résidence oblige le respect. Depuis 1867, Rideau Hall est la résidence officielle à Ottawa du monarque canadien et de son représentant, le Gouverneur général. Elizabeth II y a ses quartiers préférés, dont un grand salon confortable avec un foyer toujours fonctionnel.
«Oupps, sorry», dit une dame qui descend un escalier dont l’accès est interdit. Elle est avec Rosie, un magnifique chien de race Chesapeake Bay Retriever. «C’est le chien de leurs excellences», dit un garde de sécurité dont cette apparition soudaine a arraché un sourire. Nul doute, nous sommes bien chez le Gouverneur général.

Les récipiendaires sont amenés en retrait pour recevoir les consignes d’usage, pendant que les invités sont dirigés vers la Salle de la Tente, construite en 1876 et qui donne l’impression de se trouver sous un immense chapiteau à cause de ses majestueuses draperies rayées rouge et blanc. Pour vous donner une idée de sa grandeur, auparavant, on y jouait… au tennis ! Les représentations de tous les Gouverneurs généraux, qui se sont succédées, s’y trouvent, dont lord Stanley, gouverneur général du Canada de 1888 à 1893, qui a prêté son nom à une certaine coupe.

Puis, on nous demande de nous diriger vers la somptueuse Salle de Bal. La musique classique d’un Orchestre de Chambre embaume la pièce qui force les murmures. Tous sentent qu’ils sont privilégiés d’y prendre place. Le moment est important et solennel. Ovation sentie lorsque Leurs Excellences, le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada et son épouse Mme Sharon Johnston font leur entrée, suivis des 46 bénévoles qui seront tour à tour honorés.
Les yeux se font humides de fierté… La suite demain !
Un texte de Marc Larouche
Ils sont venus de la Nouvelle-Écosse, de l’Alberta, de l’Ontario, du Nunavut même. Parmi eux, un homme de Rivière-Malbaie, au Québec : André Larouche. L’homme était fier et aussi impressionné en prenant conscience de tout le décorum autour de la cérémonie de remise des médailles du souverain pour les bénévoles qu’il allait recevoir. Comme s’il comprenait tout à coup l’importance des gestes qu’il a posés durant toutes ces années, sans rien demander, seulement pour aider.

D’abord, le transport par train entre Québec et Ottawa, en classe affaires. Sa Majesté sait recevoir. À l’hôtel Lord Elgin d’Ottawa, où logeaient les 46 récipiendaires, on sentait la frénésie. Les gens de cœur ne sont pas habitués aux reconnaissances. Ils oeuvrent dans l’ombre et ne demandent rien en retour.
Le 24 avril au matin, parés de leurs plus beaux atouts, ces femmes et ces hommes qui donnent sans compter, ont droit à un tapis rouge pour monter dans l’autobus qui les mènera à Rideau Hall, résidence officielle de son Excellence, le Lieutenant-Gouverneur du Canada, représentant de Sa Majesté, la Reine Elizabeth II.

Une fois sur place, force est d’admettre que l’impressionnante résidence oblige le respect. Depuis 1867, Rideau Hall est la résidence officielle à Ottawa du monarque canadien et de son représentant, le Gouverneur général. Elizabeth II y a ses quartiers préférés, dont un grand salon confortable avec un foyer toujours fonctionnel.
«Oupps, sorry», dit une dame qui descend un escalier dont l’accès est interdit. Elle est avec Rosie, un magnifique chien de race Chesapeake Bay Retriever. «C’est le chien de leurs excellences», dit un garde de sécurité dont cette apparition soudaine a arraché un sourire. Nul doute, nous sommes bien chez le Gouverneur général.

Les récipiendaires sont amenés en retrait pour recevoir les consignes d’usage, pendant que les invités sont dirigés vers la Salle de la Tente, construite en 1876 et qui donne l’impression de se trouver sous un immense chapiteau à cause de ses majestueuses draperies rayées rouge et blanc. Pour vous donner une idée de sa grandeur, auparavant, on y jouait… au tennis ! Les représentations de tous les Gouverneurs généraux, qui se sont succédées, s’y trouvent, dont lord Stanley, gouverneur général du Canada de 1888 à 1893, qui a prêté son nom à une certaine coupe.

Puis, on nous demande de nous diriger vers la somptueuse Salle de Bal. La musique classique d’un Orchestre de Chambre embaume la pièce qui force les murmures. Tous sentent qu’ils sont privilégiés d’y prendre place. Le moment est important et solennel. Ovation sentie lorsque Leurs Excellences, le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada et son épouse Mme Sharon Johnston font leur entrée, suivis des 46 bénévoles qui seront tour à tour honorés.
Les yeux se font humides de fierté… La suite demain !