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Une photo une histoire | Le Dr Ernest Allard

Baie-Saint-Paul

Dim. 3 novembre 2024 1 minute

Par Christian Harvey

Photo Anne Plamondon MRC de Charlevoix 2014
Photo Anne Plamondon, MRC de Charlevoix
Photo Anne Plamondon MRC de Charlevoix 2014

Le Dr Ernest Allard aura marqué pendant plusieurs décennies l’histoire de la localité de Baie-Saint-Paul notamment avec sa résidence située sur la rue Saint-Jean-Baptiste.

Ernest Allard est né à Baie-Saint-Paul le 26 février 1877 du mariage de Pamphile Allard, marchand, et de Cédulie Guay. En même temps que son concitoyen Euloge Tremblay, il va poursuivre des études en médecine à l’Université Laval. Le 18 juin 1903, il obtient son titre de docteur en médecine « avec distinction » de l’Université Laval lors de la collation des grades.

Ernest Allard va alors tenter de s’installer aux Escoumins, sur la Côte-Nord, où il offre notamment ses services aux entreprises forestières dans la presse de l’époque. C’est là qu’il épouse le 16 octobre 1906 Émilie Boily. Mais l’acte stipule qu’il est alors « domicilié à Baie-Saint-Paul ».

C’est qu’un « poste » s’est enfin ouvert dans la localité : le docteur Alfred Morin est décédé en 1902 et le docteur Alfred Simard est déménagé à Limoilou. Il ne reste plus sur place que le docteur Eugène Guillemette et son collègue Euloge Tremblay qui deviendra surintendant de l’Hospice Sainte-Anne en 1907.

Les parents d’Ernest Allard font tout pour lui faciliter les choses. Le 12 juillet 1904, sa mère Caroline Fortin lui vend un lot situé le long du chemin public. Deux ans plus tard, le 21 septembre 1906, son père accorde une donation entre vifs à son fils qui a fait construire le bâtiment actuel au 82, rue Saint-Jean-Baptiste.

C’est là où il va pratiquer jusqu’à son décès survenu en 1968. En 1937, il sera nommé coroner pour la partie ouest de Charlevoix. Et surtout dans la partie gauche de l’immeuble, il va tenir une pharmacie comme plusieurs médecins le faisaient à l’époque.

En 1959, Ernest Allard et sa femme Émilie Boily cèdent le bâtiment à leurs filles Marie-Thérèse et Lucille Allard. En 1963, à la suite du décès de Lucille, Marie-Thérèse devient l’unique propriétaire. Entre 1975 et 1981, le bâtiment accueille la librairie L’Escale.

En 1998, le bâtiment est vendu à la Galerie L’Harmattan Inc., spécialisée dans la vente de tableaux, qui réalise une rénovation de l’édifice en 2000

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