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Souvenirs, Familles d'ici

Familles d’ici | La famille Cimon

Charlevoix

Jeu. 10 août 2023 2 minutes

Familles d’ici | La famille Cimon
Familles d’ici | La famille Cimon

Avec la collaboration de Sylvain Dufour



Auteur de « La Malbaie, les premières années », Sylvain Dufour a grandi à La Malbaie au sein d’une famille qui s’y est implantée au début du XIXe siècle. Détenteur de plusieurs diplômes d’études supérieures, Sylvain est retraité d’une prestigieuse société d’État fédérale — le Centre de recherches pour le développement international.

Sylvain a travaillé avec le Musée de Charlevoix et Parcours Fil Rouge pour créer une série de balades généalogiques sur plusieurs familles de Charlevoix. Il partage avec nous le fruit de ce travail.

Des familles prennent racine sur la côte nord du Saint-Laurent, en aval de la côte de Beaupré, dès la deuxième demie du XVIIe siècle. Débutant à Baie-Saint-Paul, alors de la seigneurie de Beaupré, l’établissement français s’étend par la suite à Petite-Rivière-Saint-François (1676), à La Malbaie (1688), aux Éboulements (1709) et à l’île aux Coudres (1719). La région de Charlevoix devient le berceau de familles dont la nombreuse descendance se retrouve partout en Amérique du Nord.


• On en sait peu sur l’histoire de la famille Cimon en France. Sartilly-Baie-Bocage, leur lieu d’origine, se trouve presqu’en face du mont Saint-Michel, de l’autre côté de la baie. Né le 17 septembre 1714, François Simon est l’aîné d’une famille de cinq enfants. Ses parents, Joseph et Jeanne Lefebvre, se sont mariés à Saint-Aubin-des-Préaux, au nord de Sartilly. François a deux sœurs et un frère nés à Sartilly. La benjamine, Geneviève, naît à Champeaux, commune voisine de Sartilly.

• François quitte la France au plus tard en 1743, âgé de presque 29 ans, sans métier. Peu après son arrivée en Nouvelle-France, il épouse Dorothée Gagnon à Rivière-Ouelle. Cette dernière est une arrière-petite-fille de l’immigrant Robert Gagnon dit Belzile arrivé en 1655. Ce dernier serait le fils d’un cousin des frères Mathurin, Jean et Pierre Gagnon, dont on retrouve des descendants dans Charlevoix.

• Le quatrième fils du couple Gagnon-Simon, Jean Baptiste, épouse Angélique Miville dit Deschesne en janvier 1775. Ils ont cinq enfants à Rivière-Ouelle, puis ils déménagent à L’Isle-Verte en 1785 (en face de Tadoussac); quatre autres enfants y naissent. Des neuf enfants de cette famille, seulement cinq atteignent l’âge adulte. Le deuxième, André Simon, traverse à Baie-Saint-Paul vers 1800; il avait 25 ans. Il marie une fille de Baie-Saint-Paul en 1802, Thérèse Rodrigue. Son frère benjamin Hubert, né à l’Isle-Verte en avril 1789, est aussi venu à Baie-Saint-Paul, en 1809. Hubert passe quelques années à Baie-Saint-Paul, s’y marie en janvier 1821 (avec Angèle Simard dit Lombrette) et s’établit après à La Malbaie.

• C’est donc dans les deux principaux villages de Charlevoix que les frères André et Hubert, petit-fils d’un immigrant français ont fondé leurs familles et joué des rôles importants dans le développement régional. C’est pendant leurs vies dans Charlevoix que le nom « Simon » est devenu « Cimon ».

Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille dans vos villages d’origine. Visitez https://www.passeursdememoire.com/territoire/charlevoix


Par Sylvain Dufour




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