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La Cité des Anges, le ciel et l'enfer

Partout dans le monde

Ven. 4 février 2022 4 minutes

La Cité des Anges, le ciel et l'enfer
La Cité des Anges, le ciel et l'enfer

La Cité des Anges, Hollywood promenade


Pour revenir au Canada, nous devons passer un test COVID négatif. L’équipe de Prodestinations étant toujours aux petits soins pour son monde a réussi à nous faire économiser au moins 150$ US en trouvant un endroit où les tests sont offerts gratuitement. Il faut accepter de transiger avec une installation temporaire à l’extérieur et à introduire son Q-Tips 10 tours dans chaque narine dans le stationnement et de mettre le résultat dans un gros bidon bleu en priant avoir le résultat à temps pour repartir au Canada. Moins de 24 heures après, nous avions nos résultats. Ouf! Négatif.





C’était un peu un incontournable pour moi d’aller à Los Angeles. J’ai pris un billet aller-retour la même journée à 121$ vers la cité des Anges, un vol de 45 minutes sur American Airlines. Aucun sac de bretzels, aucun rafraîchissement, un avion-autobus plein à l’aller at au retour. Direction Hollywood Boulevard et le walk of fame et ses 2800 étoiles au nom des vedettes des 75 dernières années. Des boutiques de souvenirs en quantité, des musées populaires comme le Wax Museum ou le Croyez le ou non de Ripley.


Le plus gros bâtiment de cette section du boulevard appartient à l’Église de Scientologie. De jeunes filles jolies et bien habillées tentent d’attirer les passants dans l’antre de la secte. J’ai assez lu de documents et regarder de vidéos récemment pour savoir ce qui se cache derrière cette image bien polie soit une immense machine à cash et une organisation sectaire dont il est difficile de sortir une fois les pieds dedans. J’en profite pour faire un petit discours aux pauvres jeunes filles qui ne savent pas dans quoi elles se sont embarquées, ça pratique mon anglais. Mais on est au pays de Tom Cruise et de John Travolta qui doivent fréquenter cet édifice.





Voulant voir un maximum de choses, j’ai pris un autobus à toit ouvert pour découvrir LA Downtown. Un lieu mythique pour moi est le Whisky à gogo, un club où les plus grands groupes rock se sont produits en particulier les p’tits gras de la place comme Guns’N’Roses, Motley Crue ou Red Hot Chili Pepper. On passe aussi devant le Troubadour, club aussi mythique et petit que le Whisky. Ce coin n’a vraiment rien de spécial et c’est loin de l’aura rock’n’roll décrit dans mes lectures, mais il aurait fallu que je vienne en soirée.




Nous arpentons les boulevards d’Hollywood dont le fameux Sunset Boulevard, on passe devant le Château Marmont où John Belushi a trouvé la mort. L’hôtel se trouve presque dans la rue. Plusieurs items rappellent le cinéma puisqu’Hollywood c’est surtout ça. Une statue de John Wayne ou de Marylin Monroe et même une personnificatrice de Marilyn qui promène son chien. Sur la rue on peut côtoyer Mickey Mouse, Darth Vader et Wonder Woman. Désolé pour les photos, mais il faut payer. Au loin dans les collines derrière la ville on voit d’immenses maisons perchées dans les hauteurs. Pendant une dizaine de secondes, j’aperçois le fameux signe Hollywood assez loin dans les montagnes. Le tour prend fin et je reste un peu sur mon appétit. Il est vrai que je ne suis pas allé à Santa Monica ou Malibu qui sont mieux cotés de nos jours. Chose vraiment bizarre, il n’y a aucun taxi dans la ville de Los Angeles, c’est la première fois que je vois ça. C’est probablement l’empire d’UBER. Et je dois retourner à l’aéroport. Le métro me semble la seule solution avec 2 changements de ligne et un autobus pour finir la route. Déjà, les itinérants étaient assez nombreux sur la rue sachant qu’ils sont des milliers à Los Angeles et qu’ils ont envahi un quartier avec leurs tentes et leurs abris en carton. J’avais un peu peur de me retrouver là par erreur, car c’est une zone de guerre. J’en ai un aperçu dans le métro. Premièrement personne ne paye, pas même moi, la porte est ouverte alors pourquoi dépenser. 90% des usagers que je côtoie sont noirs ou latinos. Même à l’heure de pointe, il y a peu de gens. Il y a des vendeurs ambulants, chips et liqueurs. Un autre propose des bouteilles de vin. Mon voisin avec son gros vélo, ses sacs de plastique et ses morceaux de carton se procure une bouteille pour 3$, une brosse à dents et une paire de bas. Nous traversons certains quartiers que je sais très dangereux, il ne faut pas que je m’arrête. Je détonne vraiment dans ce métro pas très propre comparé à Montréal, Paris ou même New York. Il n'y a aucun voyageur qui suit la route vers l’aéroport comme moi. Quand même bizarre, car il est très fréquenté.


De retour à Las Vegas en fin de soirée, mon désir de voir Los Angeles que j’ai connu dans des dizaines de romans ou de biographies. Je peux cocher la case FAIT sur ma liste.

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