Chroniques, Le temps d'une paix

Le temps d’une paix | La Politique | 46/52

Charlevoix

Lun. 20 janvier 2025 1 minute

Par Christian Harvey

Le téléroman Le Temps d’une paix a été diffusé à Radio-Canada de 1980 à 1986 (135 épisodes). Cette semaine regardons le thème de la politique.

Studio 3
Studio 3

La politique

L’intrigue du Temps d’une paix correspond à deux périodes distinctes dans l’histoire politique du Québec et du Canada.

Les trois premières saisons correspondent à la fin de la Première guerre mondiale de 1919 à 1921. À Ottawa, c’est la fin du règne du Parti conservateur avec Robert Borden (1911-1920) et Arthur Meighen (1920-1921). À Québec, c’est l’arrivée en 1920 du libéral Louis-Alexandre Taschereau qui succède à Lomer Gouin.

Dans la première saison, on se questionne sur le sort des déserteurs, comme le personnage de Valérien Lavoie, qui ont dû se cacher car ils refusaient l’enrôlement obligatoire dans l’armée canadienne imposé par la Conscription. Ils seront amnistiés. Avec le retour des soldats du front, tout ce beau monde doit retourner à la vie civile. Et les femmes comme Antoinette St-Cyr doivent retourner à la maison après travaillé en usine pendant la guerre.

L’auteur Pierre Gauvreau traitent ensuite particulièrement du mouvement des suffragettes au cours de la troisième saison. Juliette St-Cyr et Alexandrine Fournier revendiquent l’obtention du droit de votes pour les femmes au Québec.

Les trois dernières saisons du Temps d’une paix (1928 à 1931) traitent surtout du Krach de 1929. Après une surchauffe de l’économie, le choc boursier génère une grave crise économique que l’on ressent dans les activités de la Buanderie moderne.

On voit même à cette occasion le Premier ministre du Québec, Louis-Alexandre Taschereau, incarné par Camille Ducharme, le célèbre notaire Le Potiron des Belles Histoires des pays d’en haut.

Rose-Anna St-Cyr est alors mobilisée pour développer la colonisation de la Gaspésie pour placer les chômeurs de la crise économique sur des terres.

Mais l’activité reprend bientôt.

Et Joseph-Arthur, le rouge, et Siméon Desrosiers, le bleu, pourront encore et encore s’opposer sur le plan politique en surveillant qui pourra profiter le plus … du patronage.

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