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Personnalités du jour | Claude Bergeron : la mer coule dans ses veines depuis des générations

La Malbaie, Charlevoix, Cap-à-l'Aigle

Mar. 24 octobre 2023 3 minutes

Par André Magny

Claude Bergeron et Andre Roy R
André Roy (à droite), le nouveau commodore, présente à Claude Bergeron une plaque qui portera dorénavant son nom et qui sera installée la saison prochaine sur l'un des quais du Port au Refuge à Cap-à-l'Aigle.
Crédit : gracieuseté de Claude Bergeron
Claude Bergeron et Andre Roy R
Logo port de refuge
Logo port de refuge

Commodore pendant plus de 15 ans au Port de Refuge de Cap-à-l’Aigle, Claude Bergeron a été récemment honoré pour ses loyaux et précieux services. Pouvait-il en être autrement après tant de travail pour les membres de la marina ?!
« Dans ma famille, c’était tous des navigateurs, tant du côté de mon père que du côté de ma mère. Mon arrière-grand-mère, du côté de mon père, était propriétaire de goélettes. » C’est ainsi que se présente Claude Bergeron pour expliquer sa passion de la voile.

D’ailleurs, son premier emploi d’été, il l’a vécu sur la Goélette Saint-André, joyau du Musée maritime de Charlevoix , qui appartenait au capitaine Fernand Gagnon, un cousin de sa mère. La goélette est maintenant un joyau du Musée maritime de Charlevoix. En entrevue, il raconte que tout le long de la côte de Charlevoix, il y avait des Gagnon – la famille de sa mère - qui avaient des goélettes et qui faisaient le cabotage. À cette époque, alors qu’il a 14 ans, il aidait à transporter de la pitoune sur la St-André jusqu’aux Trois-Rivières. Puis après avoir lavé le bateau, il descendait jusqu’à Beloeil pour remonter vers Charlevoix de la dynamite avec les amorces… « Ouais, c’étaient des bombes sur l’eau. Il n’y avait pas la CSST dans ce temps-là ! »

Puis, en 2002, après trois ans de recherche, c’est à son tour d’acquérir son premier voilier, le Greenleeves ɪɪ. Contrairement à certains autres navigateurs qui ont la « maladie du pied » (!), c’est son seul voilier depuis 20 ans. « Un bateau qui n’est pas fait pour la course, mais qui est solide ! » Un an plus tard, il entre au conseil d’administration du Port de Refuge de Cap-à-l’Aigle et en 2006, il accède au poste de président du CA.

Au service des autres

« J’ai une grande impossibilité à dire non ! », lance en boutade M. Bergeron pour expliquer son ascension rapide au sein de la structure administrative de la marina. Après avoir secondé pendant deux ans l’ancien commodore, le Dr Éric Gagné, pour la rénovation de la marina, Claude Bergeron a décidé de poursuivre son engagement en acceptant la fonction de commodore. Ce dont il est le plus fier ? « D’avoir tenu le Port de Refuge à flot. Il y a eu des années extrêmement difficiles. En 2016, les ingénieurs nous ont condamné la marina. »

Claude Bergeron et Esther Bouchard
Bien secondé par sa conjointe Esther Bouchard, Claude Bergeron a passé plus de 15 ans au poste de commodore.
Crédit : gracieuseté de Claude Bergeron
Claude Bergeron et Esther Bouchard

Heureusement, grâce à la venue du G7 à La Malbaie en 2018, cela a permis à la marina d’aller chercher des sous – quelque 200 000 $ - pour investir notamment dans le bassin. Claude Bergeron se rappelle qu’une bonne partie de son travail de commodore fut de frapper à plusieurs portes pour aller chercher des sous.

Saluant au passage le soutien et l’aide de son épouse tout au long de son engagement, il souhaite que son successeur, André Roy, puisse trouver une solution pour l’éventuelle réouverture du restaurant.

Et en attendant l’installation de la plaque Allée Claude-Bergeron sur l’un des quais de la marina, celui qui fut commodore pendant 16 ans continuera, certes d’aller à la chasse à l’automne, mais aussi de continuer de siéger au sein de la Société de gestion des infrastructures de transport, qui s’occupe de la gestion des quais de Pointe-au-Pic et de Cap-à-l’Aigle. « Ce sont des dossiers que j’aime. On brasse des millions et ce ne sont pas les miens, donc j’adore ça ! », lance-t-il dans un grand éclat de rire en guise de conclusion.

Chroniqueur André Magny
André Magny

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