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Personnalités du jour

Louise Belley a peint des milliers de tableaux

La Malbaie

Lun. 31 mai 2021 4 minutes

Louise Belley a peint des milliers de tableaux
Louise Belley a peint des milliers de tableaux
Une première dans l'histoire de MonCharlevoix.net. Une personnalité du jour devra s'étirer sur 2 jours. Louise Belley a tellement fait de choses qu'il est impossible de les raconter dans un format racontable pour cette chronique régulière. À la veille du dévoilement de notre nouveau site, madame Belley clôturera un chapitre de l'histoire de notre média puisque mercredi et jeudi nous ferons relâche avant d'arriver avec notre nouvelle image vendredi le 4 juin.

Honoré Forgues et Ida Desbiens habitaient à la Rivière Mailloux tout près du Murray Bay Golf Club comme on l'appelait à l'époque. Parmi leurs 6 enfants, il y avait la petite Louise qui fit son école primaire dans le détour de Rivière Mailloux dans une école de rang à la fin des années 40. Déjà à cet âge, elle dessinait, le plus beau cadeau qu'elle eut reçu étant des crayons de couleur de son oncle. Elle a poursuivi sa scolarité jusqu'en 11ème année. Son premier exercice pictural à l'école fut de dessiner et peindre le mont Fuji du Japon avec une femme en kimono à l'avant-plan qu'elle avait placée dans un vieux cadre trouvé chez Thomas Bouchard de Terrebonne.  À partir de l'âge de 14 ans, elle a commencé à peindre et elle n'a jamais arrêté depuis ce temps, 64 ans plus tard. Elle était alors cuisinière chez une villégiatrice, madame Champagne à Hôtel Chamard.

[caption id="attachment_80972" align="alignnone" width="1024"]Peinture à ses débuts Peinture à ses débuts[/caption]

Très tôt, elle rencontre Marcel Belley, fils de Richard qui est entrepreneur forestier. Ils se marient le 20 août 1966 après 4 ans de fréquentation. Elle aimait tellement travailler qu'elle trépignait pour que l'école finisse afin de rejoindre ses cuisines d'été. Sa mère faisait le même, métier très important chez les femmes de Pointe-au-Pic à l'époque. Les Breault, les Beauvais, les Rouleau, les Culvert, elle les connaissaient tous et surtout les Sloan car elle y fait la cuisine chaque été et la gérance de la maison depuis plus de 50 ans. Elle dit les considérer comme sa famille. Seulement l'an dernier et peut-être cet été, la COVID aura empêcher ces villégiateurs extrêmement fidèles de venir passer juillet-août dans la région.

Deux enfants sont venus compléter la famille, Nadine en 1967 et Patricia en 1974. Elle a débuté sa carrière de peintre et de marchande d'art qu'elle a pratiquée de toutes sortes de manières depuis 50 ans. Madame Belley garde absolument tout dans des cartables débordant de photos et d'articles de journaux. Toutes ses activités se bousculent sans ordre précis mais avec une intensité phénoménale. Sa fille Nadine se rappelle encore plus que sa mère des détails d'une ou l'autre de ses nombreuses entreprises. Car Louise Belley est sans contredit tout une entrepreneur en séries. Le nombre d'initiatives commerciales et bénévoles et de commerces qu'elle a initiés sont presque impossible à répertorier et souvent avec très peu d'argent mais beaucoup d'huile de bras. Fonceuse comme pas une, défoncer des portes ne lui faisait même pas mal, quand elle avait quelque chose en tête, elle savait s'entourer et le réaliser. Elle était extrêmement convaincante et persistante. Elle s'est installée partout avec ses toiles, au Manoir Richelieu, sur la rue Saint-Étienne, sur la rue Richelieu, la cabane de la patinoire à La Malbaie, au centre d'achat à 2 époques différentes. Elle a exposé dans la cale du Saint-André et au Musée Maritime de Saint-Joseph de la Rive avec une série de toiles marines. Elle a fondé une coopérative des artisans avec de jeunes arrivants comme Anne-Marie Hamel et des vieux routiers comme Léonce Émond. D'aucun se rappelleront sa boutique Studio Louis à Place Charlevoix où elle donnait beaucoup de cours de peinture, une activité qu'elle n'a jamais arrêter de faire.

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Vers 1985, elle s'est lancée dans une grosse aventure, elle a acheté la bâtisse qui avait abrité l'Île aux Corneilles qui venait de faire faillite. Avec pas un sou en poche, elle a fait de grandes rénovations pour aménager un restaurant, une salle de réception et des bureaux dans cet ancien garage. Elle a loué l'espace restaurant à Roland Belley dont l'établissement venait de passer au feu. Elle a du récupérer le restaurant et s'est attelé aux fourneaux des Gros Becs, lieu de rencontre pour une bouffe à la fermeture des bars. C'était aussi la gare d'autobus Drolet, précise Nadine. Elle a vendu le bâtiment en 1995 et a acheté un gîte à Saint-Louis de l'Isle-aux-Coudres. Comme elle travaillait toujours chez Sloane, c'est Nadine qui a pris charge du B&B. Un deuxième gîte de 5 chambres est aussi en opération dans la côte de Bellevue. Madame Belley est tellement active qu'il est difficile de suivre tout ce qu'elle fait.

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Louise Forgues Belley n'a jamais été malade sinon elle n'aurait pas pu faire tout ce qu'elle a fait. Demain nous approfondirons un peu plus sa peinture et nous saurons ce qu'il l'occupe encore aujourd'hui et elle est loin d'être à la retraite

 

 

 

 

 

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