Personnalités du jour | Guillaume Tremblay

Guillaume Tremblay : dans l’œil de la caméra

Depuis près de 20 ans, Guillaume Tremblay a comme un troisième œil : celui de sa caméra ! Qu’il met au service du quotidien des Charlevoisiens. Ses images, on les voit à l’antenne de CIMT TV.

Promu de l’école de cinéma et de télévision de Québec en 2007, le souvenir des montagnes charlevoisiennes était toujours bien ancré dans la tête du caméraman charlevoisien, malgré un séjour apprécié dans la capitale nationale. Dès qu’il a pu, il a donc décidé de suivre le fleuve et de revenir dans la région après ses études, lui qui espérait faire notamment carrière dans le monde du cinéma.

Quand la chance s’est offerte à lui de travailler à la télévision communautaire de Charlevoix, TVC-VM, il n’a pas vraiment hésité : « J’étais fait pour rester dans Charlevoix », rappelle celui qui apprécie également le plein-air. Il y est resté cinq ans, jonglant, à un certain moment, entre son poste de caméraman à TVC-VM et celui à CIMT TVA. Il a fait complètement le saut pour TVA en 2011. Depuis, sa caméra pose son objectif de Petite-Rivière-Saint-François aux Escoumins. Il est presque toujours sur la route.

Objectif monde

Quand on le fait replonger dans ses souvenirs, parmi les moments marquants qui sillonnent ses 14 ans passés au sein de TVA, Guillaume Tremblay relate les douloureuses inondations de 2023 à Baie-Saint-Paul ou encore l’effervescence qu’a causée le G7 à La Malbaie en 2018.

Cependant, ce qui revient émotivement à la mémoire du caméraman québécois, c’est aussi la possibilité de tourner sur des sujets humains au quotidien. Il donne pour exemple cette dame qui faisait des démarches pour que sa maison soit munie d’une rampe, afin de faciliter la vie de son fils lourdement handicapé. En désespoir de cause, elle avait contacté CIMT TVA. Dans ce cas précis, M. Tremblay en est convaincu : « On a fait bouger les choses. Et surtout, on était là quand elle a sorti son fils une fois la rampe installée. On se dit à ce moment-là qu’on ne travaille pas pour rien. »

L’œil créatif

Guillaume Tremblay se définit comme ayant « le cerveau en pop-corn ! », c’est-à-dire que les idées foisonnent dans sa tête. Perfectionniste dans l’âme, il est convaincu que dans cinq ou six ans il aura produit un scénario en lien avec le monde médiéval. L’écriture fait d’ailleurs partie de ses passe-temps.

Passionné de tout ce qui entoure l’univers du jeu de rôles Donjons et Dragons, M. Tremblay partage d’ailleurs son engouement dans le milieu scolaire. Membre de l’Organisme de participation des parents (OPP), il a d’ailleurs monté une activité parascolaire à l’école des Eaux-Vives de La Malbaie, qui commence à la fin janvier. D’une durée de cinq semaines, à raison d’une heure à chaque fois, les enfants expérimenteront le concept de Donjons et Dragons. « Grosso modo, il s’agit de s’évader d’une tour ensorcelée », de raconter Guillaume Tremblay. Après La guerre des tuques, pourquoi pas, une version toute charlevoisienne de Dans un donjon près de chez vous ?!